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La montée à l’Aiguillette des Houches est devenue un classique de la rando-raquette dans la vallée : peu technique, vues spectaculaires, possibilité de s’arrêter à mi-chemin. A faire ! (En été aussi, d’ailleurs, c’est une jolie balade.)
1000 m de dénivellation, environ 3 heures en raquettes (en fonction de la trace… Dans la poudreuse, il faudra prévoir une heure de plus et beaucoup de fatigue !).
On part du parking du Bettey. C’est là-haut qu’on va !
On pourrait continuer sur la route jusqu’à la Flatière, mais comme il y a encore beaucoup de neige en ce début de mars, on chausse tout de suite les raquettes et on prend le chemin direct vers le Plan de la Cry.
Le Plan de la Cry… Un fantasme immobilier que ces quelques chalets disséminés dans un pré face au Mont-Blanc, à l'écart des routes. Un coin tranquille, ensoleillé. Bien paumé, bien galère.
Ensuite, le chemin à travers la forêt d’épicéas. Dans les années peu enneigées, il n’y a pas tout de suite besoin des raquettes. Là, elles sont quand même bien pratiques.
Peu à peu, les arbres se font moins serrés, laissent voir la chaîne du Mont-Blanc.
On arrive aux alpages.
On pourrait tout de suite virer à gauche et remonter le Plan de Benoï. On redescendra par là. Pour la montée, on va rejoindre les chalets de Chailloux.
Pique-nique ! Il y a un rocher providentiel juste au-dessus des chalets qui permet de s’asseoir face aux montagnes.
A partir de là, les raquettes sont obligatoires. Et il peut arriver que la trace soit à faire : la plupart des randonneurs s’arrêtent aux chalets. Peu après ceux-ci, il faut remonter une petite pente un peu raide.
Soufflons un coup et admirons le Mont-Blanc.
Après cette pente, il s’agit de remonter cette large combe. Ne pas oublier les lunettes et la crème solaire ! Albédo de la neige fraîche : 90%. C’est comme s’il y avait 2 soleils…
Tout en haut de la combe, aperçu de l’impressionnante combe de la Vogealle, spot de descente en ski hors-piste, face à la chaîne des Fiz.
Pointe (et col) d’Anterne :
Pour rejoindre la crête, dernier raidillon.
C’est le seul passage un peu technique. Du fait de la raideur, les raquettes accrochent mal dans les dévers. S’il y a peu de neige, la bonne option est de déchausser et de remonter la pente à pied.
Pour rejoindre le « vrai » sommet de l’Aiguillette, la Pointe de Lapaz (2313 m), reste à suivre la crête sur 200 mètres.
Et voilà le panorama sur 360°. La chaîne des Aravis :
Les Fiz :
Le Buet et les Aiguilles Rouges :
L’Aiguille Verte :
Et le Mont-Blanc :
Y a plus qu’à redescendre (ou – option - rejoindre le Brévent).
Petit tour vers le Lac Noir pendant la descente : on part dans la sapinaie.
Le vla, le Lac Noir Qu’Est-Blanc…
(Depuis le Plan de la Cry, le Lac Noir est une courte balade sympa pour initier les enfants à la marche en raquettes. En été, c’est un endroit à l’atmosphère étrange digne de Tim Burton.)
(Sommaire articles Mont-Blanc)
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Habituellement je n’aurais pas rédigé un article pour une balade aussi courte, mais je fais une exception pour l’atmosphère étrange de ce mois de mars. A Paris, c’est la grosse pollution. Les asthmatiques tombent comme des mouches, victimes, bien entendu, des diesels et du chauffage urbain. (Les funérariums s'organisent : selon le numéro sécu, les pairs les jours pairs...)
En Bretagne, on est loin de tout ça n’est-ce pas. Profitons du soleil, petite balade d’après-midi à la Trinité sur mer.
On part du parking de Kervourden, pour un tour de 6 km. Voilà la mer. Bizarre… Il n’y a pas d’horizon…
Etrange univers ouaté où évoluent ces familles de canards.
La plage de Kervillen et les marais salants derrière la dune sont également dans le coton.
Quelle est la signification – ésotérique ? - de ces cairns ? Je me rappelle être tombé sur quelque chose de similaire en pleine montagne italienne, en faisant le tour du Mont-Viso. Dans les Andes, on appelle ça des apachetas. Évidemment, rajouter sa pierre porte bonheur pour la suite du voyage. Donc, à tout hasard...
Cap au nord après la Pointe de Kerbihan ; St Philibert aussi dans le blanc.
On avance vers le Pont de Kerisper.
Coup d’œil aux multicoques transatlantiques.
Et dernier coup d’œil à l’Océan au retour vers l’anse de Kerdual.
Comme il y a des nuits blanches à St Pétersbourg, il y a des jours blancs sur la côte morbihannaise…
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