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Aiguiller - Gros
La nuit a été très froide. La plus froide depuis le début. Dans mon sac de couchage (un modèle -1°, mais qui a bien perdu de son pouvoir isolant), j'avais l'ensemble polaire qui me sert de pyjama + une deuxième couche + un tour de cou. Un peu engoncé, mais j'ai bien dormi. Pas de condensation ce matin, et rapidement le soleil vient finir de sécher la tente.
Je re-saute les clôtures et retourne dans la forêt.
Le chemin (là c'est un bout du GR441) suit la lisière, dégageant la vue vers le Puy de Baladou.
On est aujourd’hui dans des paysages plus ouverts, résultats de défrichages par d'immémoriales générations d'éleveurs. J'en profite pour multiplier les photos - et vais donc découper l'article en deux.
Puy de Baladou.
Et très rapidement me voilà au lac de Servières, en principe mon objectif d'hier soir. Comme le Puy de Lassolas, le lac de Servières est une attraction pour géologue amateur.
Le lac de Servières donc, est un maar, c'est-à-dire non pas le résultat d'une éruption volcanique (avec laves et scories) mais le résultat d'une explosion phréatique : la rencontre du magma et d'une nappe d'eau souterraine.
Il aurait dû y avoir du monde, autour du lac de Servières, des touristes, des pécheurs. Personne, une fois de plus. Je continue à progresser le long de la lisière, avec toujours le Puy de Baladou en point de mire.
Une coupe récente permet un beau panorama sur le lac de Servières avec la chaîne des Puys en arrière-plan.
D'ici on voit bien la forme circulaire du lac de Servières, résultante de l'explosion phréatique.
Je passe au sommet du Puy de Combe Perret, et continue au sud ; cette fois-ci c'est le GR30.
Un gros renard file devant moi.
Devant moi, le Puy de l'Aiguiller, où je vais passer, et le Puy de l'Ouire à sa droite.
Je passe donc juste sous le Puy de l'Aiguiller - quelques plaques de neige résiduelles - et entame la redescente vers le lac de Guéry. J'anticipe la suite de la rando : on voit le Puy Gros à gauche et la Banne d'Ordanche à droite.
Et en version panorama, encore plus à gauche, le Puy de Sancy, j'y suis presque !
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