• Baïkal-Amour aller-retour

     Baïkal - Amour

    De mon bout de cabane, ma little shack au bord du lac, je braille : "You, rascal, you ! Racaille, rascasse ! Radasse, canaille !"

    Loup y es-tu ? A Taïchet je te trouverai. J'y trancherai mes déveines. J'ensanglanterai tes tessons, je chuchoterai du klaxon.

    Mais agrippée à son idée, ta conscience enrayée s'est grippée.
    Mais agrippée à son idée, ta conscience enrayée s'est grippée.

    La cuisse est rasée, la crasse est rincée... Foutaise ! En vérité ton cuirassé d'acier rouillé a déraillé, ta cuirasse de ferraille a dérouillé.

    Sise sur ton rail, tu railleras, tu cisailleras mon soupir. Au soupirail ou pire, il pourra bien pourrir...

    Car agrippée à son idée, ta conscience enrayée s'est grippée.
    Car agrippée à son idée, ta conscience enrayée s'est grippée.

    Mais si j'en réchappe alors, de la chape arraché je m'échapperai - vers le lac.

    De Pâques à la Trinité, dans l'éternité englacée, je scruterai les volutes bleutées, dans ma vodka figée, de mon âme esquintée.

    Je glisserai sous le pack ; j'y saluerai les statues sous la glace sculptée, j'écouterai s'épuiser l'écho sourd des amours écourtées.

     


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