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Par lartisan le 16 Octobre 2021 à 20:39
Départ à pied de la plage de Kerloc'h. Elle donne sur l'anse de Dinan (un Dinan qui n'a rien à voir avec la ville des Côtes d'Armor).
500 m à peine et je quitte le bord de mer pour la traversée des terres.
Faire cette partie en vélo était une option, mais il n'y a que 3 kilomètres dans les champs, par des chemins très sympas, avant de déboucher sur l'anse de Camaret.
A partir de maintenant, il n'y a donc plus qu'à suivre le trait de côte, ou presque. A gauche, Camaret.
A droite la côte qui mène à la péninsule de Roscanvel. La pointe Sainte-Barbe au second plan.
Le sentier côtier surplombe les falaises, puis la partie industrielle du port, passant juste en aval des maisons.
Et me voilà sur les quais de Camaret. En face, la presqu'île de Vauban, avec Notre-Dame de Rocamadour, paroisse du fameux curé.
C'est donc là que sévissent les filles ?
Si les filles de Camaret s'en vont à la prière, (bis)
C'n'est pas pour prier l' Seigneur...La suite sur le net si tu ne connais pas... Plus à droite, la tour Vauban.
Construite entre 1693 et 1696, elle s’illustre lors de la bataille de Camaret en 1694 tandis que les Anglais tentent de débarquer sur la plage. C'est Vauban en personne qui dirige les troupes françaises. Les assaillants sont repoussés. En 1940, les Allemands l'investissent et en font une base d'hydravions. Elle est mitraillée par les Américains en 1944 mais seul le toit est détruit.
Petit tour et déjeuner sur les passerelles du port de plaisance.
Juste après Camaret, la plage du Corréjou.
Elle est réputée pour ses fossiles de trilobites (465 millions d'années). J'ai cherché mais n'ai rien trouvé, hélas. Par contre, la plage fossile est bien visible. Elle n'a "que" 125 000 ans.
C'est reparti.
Plus loin, la batterie du Grand Gouin (1859 - Second Empire) est bien rénovée.
Les Allemands ont ensuite rajouté leurs propres casemates à la pointe du Grand Gouin.
Ô surprise, j'y retrouve l'Oiseau Bleu du cap de la Chèvre !
La pointe du Toulinguet en vue, au-delà de l'anse de Porzh Naye.
La côte de la pointe de Saint-Mathieu - l'autre côté de la rade de Brest - en arrière-plan de l'arche de Porzh Naye.
Et voilà la bellissime pointe du Toulinguet.
Je m'aventure sur ses côtes escarpées jusqu'à être bloqué par le mur d'enceinte. Au delà, c'est un site militaire, interdit d'accès.
Encore des fortifications - d'époque napoléonienne cette fois-ci : ce tour des côtes camarétoises est quasiment un cours d'histoire !
Du haut de la pointe de Toulinguet, on aperçoit la côte de Pen Hir, suite de mes pérégrinations et même une partie des Tas de Pois.
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Par lartisan le 13 Juin 2021 à 20:02
Quelques îlots rocheux pointent à l'ouest du sillon de Talbert.
Le versant est du sillon de Talbert, vu du bout :
Une bénévole fait la "police de l'environnement" et stoppe les visiteurs avant qu'ils arrivent sur l'île d'Ollone : c'est un site de nidification protégé. Elle me laisse monter sur un îlot où elle sait qu'il n'y a pas de nids.
Autre îlot accessible, vers l'ouest, qui permet de s'approcher des Héauts de Bréhat.
Le phare des Héauts de Bréhat - 57 m - est impressionnant. Il date de 1840. Sauf le haut, dynamité par les allemands et reconstruit après la guerre.
Bon, il faut retourner à la côte, remonter le sillon de Talbert en sens inverse.
Je continue mon périple côtier jusqu'au bout de la presqu'île de Pen Lan. Petite pause à l'ombre (c'est cagnard aujourd'hui).
Pen Lan délimite une anse ; il serait peut-être possible de couper, à moins que ça ne soit très vaseux : je ne prends pas le risque et reste sur le GR. Le chemin quitte d'ailleurs le trait de côte, s'élève d'une vingtaine de mètres : on voit Pen Lan de l'autre côté de l'anse et la mer, encore bien loin quoiqu'on soit maintenant en marée montante.
Retour à la côte, passage dans les champs, à la chapelle de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle.
La mer, peu à peu, contourne Bréhat et remonte vers le Trieux.
Porz Guihon, élevage d'huîtres.
Une dernière pointe à passer et me voilà au fond de la baie de Pommelin.
Retour au Paradis, donc...
Mais je n'y reste pas (pas cette fois :) ; je reprends la voiture et retourne chercher le vélo sur le Jaudy.
(Sommaire Bretagne) (Sommaire des treks)
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Par lartisan le 13 Juin 2021 à 19:31
Cas contact. 7 jours d'isolement. Test de rentrée : positif ! Argh... C'est reparti pour 10 jours. Mais isolement ne signifie pas confinement.
L'idée du jour, ça n'est pas seulement de découvrir le sillon de Talbert, mais aussi le littoral entre Jaudy et Trieux. En mode triathlon vélo/marche et natation, enfin, baignade si affinité... Ça donne ça (d'après mon GPS - partie marche - : 28,5 km, déniv 416 m) :
J'ai laissé la voiture au Paradis (au fond de la baie de Pommelin) et traverse la Presqu'Île Sauvage jusqu'au Jaudy. Un peu trop d'essoufflements dans les côtes : symptôme covidien - le seul heureusement, merci la primo-vaccination.
Je me paume un peu et dépose la bicyclette vers Pen ar Parcou, plus bas que prévu. On est en marée descendante, il y a encore pas mal d'eau dans le Jaudy.
C'est parti pour la balade en bord de côte, sens horaire.
Faut pas trop m'en demander sur la toponymie, je n'ai pas vraiment fait attention. Bout de la presqu'île de Plougrescant et Ile d'Er je suppose...
J'ai raté l'allée couverte de Men ar Rompet : la falaise (trouée par les nids d'hirondelles) puis la broussaille ne m'ont pas permis de la rejoindre.
Si tu en doutes, on est en Bretagne. La preuve :
Port Béni.
La marée baisse rapidement. Si je veux nager, c'est maintenant. Brrr, qu'elle est froide ! Mais ça fait des années que je ne me suis pas baigné dans la Manche, je ne voulais pas perdre cette occasion !
Je parcours la grève de Brestan. Au nord, on commence à bien voir la silhouette du phare des Héauts de Bréhat.
Il n'y a pas qu'en montagne qu'on trouve des orchidées sauvages.
Il y a quelques années, je faisais de la voile pixélique (Vitual Regatta). J'ai fait quelques transatlantiques, plusieurs tours du monde. A vrai dire je passais plus de temps à découvrir les îles sur les cartes et sur Wikipédia qu'à régler mes voiles. C'est comme ça que j'ai connu le Farewell Spit, à l'occasion d'une étape entre Le Cap et Wellington. Un banc de sable de 26 km de long. Ses naufrages. Ses échouages de globicéphales et de mola mola... Et puis j'ai appris qu'on avait notre propre Farewell Spit à l'échelle bretonne - mais pas de mola mola.
Le sillon de Talbert en visuel. Difficile de s'en faire une idée sur photo. Il s'allonge sur 3 km, et même 4 km à marée basse jusqu'à l'île d'Ollone.
Depuis quelques années, une brèche s'est créée juste au début du sillon de Talbert : on ne peut plus y accéder en marée haute.
C'est donc quasi 3 km tout droit... Le jeu : avancer les yeux fermés, le site s'y prête. C'est amusant de résister à la pression psychologique qui s'installe au bout d'une vingtaine de secondes. Je suis bon, à ce jeu : j'ai eu l'occasion de m'y entraîner par obligation, dans des randos pyrénéennes sous uvéite...
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