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Par lartisan le 21 Avril 2015 à 22:25
Nouvelle incursion au bout de la terre, puisqu'il semble qu'il y fasse beau... Crozon. Je laisse la voiture à la Pointe de Dinan, et rejoins le port de Morgat à vélo (5,8 km).
Bon, c'est pas compliqué, la mer à main gauche. Y a plus qu'à y aller.
Ah ben non, ça ne passe pas par là. Se perdre est ma devise, mais là quand même je fais fort. M'étais pourtant fabriqué une jolie petite carte. Tout est dans la préparation...
Demi-tour, jusqu'à retrouver l'accès au sentier côtier, qui s'élève au-dessus des falaises.
Les grottes sous-marines ne sont pas accessibles par voie terrestre. Quant aux Cheminées du Diable, elles sont clôturées, s'en approcher serait trop dangereux... On est donc amené à randonner dans la pinède, ce qui n'a rien de désagréable !
Comme on le voit sur les photos, l'air n'est pas très pur, malgré le léger vent d'est. Ça contribue à créer une atmosphère un peu irréelle.
A plusieurs reprises, le chemin descend, remonte pour dépasser quelques criques sympathiques. C'est assez athlétique : le plateau est à la cote 100.
Le paysage n'est pas breton pour un sou... Soleil éclatant, odeur de résine, paysage de grès... Cap-Breton, plutôt ?
Ou l'Estérel ?
Me voilà à la Grande Roche. Je partage mon émerveillement avec un autre randonneur. Il m'explique que la plage en face de nous, vers Saint Hernot, a été classée dans les 7 plus belles plages d'Europe.
Il me dit aussi que, par erreur, un office de tourisme corse aurait mis la photo de cette plage sur son site Internet... Mouais. La villa sur la colline n'est quand même pas trop dans le genre paillotte...
Mais c'est vrai que c'est carrément chouette, cette plage. Il n'est pas midi, ç'aurait pourtant été un joli coin pour le casse-dalle.
Vraiment corse...
Passé la Pointe de Saint Hernot. En fait je pense que c'est cette plage-là, qui a été nominée. Donne envie d'y partager un bon bain de soleil... Jean-Pierre, je peux appelé une amie ?
Ça continue : pinèdes et criques improbables...
Passage par un petit point d'eau.
On sent que le paysage est sur le point de changer...
Acacias, mimosas, ajoncs... Faut pas confondre ! On est maintenant bien chez nous, par Toutatis !
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Par lartisan le 21 Avril 2015 à 22:24
(Accès à la 1ère partie de l'article)
En face, la côte du Cap-Sizun, entre Douarnenez et la Pointe du Raz.
Allez, un dernier coup d'oeil sur ce coin de Corse.
Voilà qui ressemble plus à nos balades sur Belle-Ile ou à la Pointe du Raz...
Bleu le ciel, bleu l'oiseau guérisseur.
Blanc le Cap de la Chèvre.
N'y a plus qu'à remonter droit au nord. Qu'est-ce que je vais bien trouver à te raconter ?
Pen Hir au fond dans la brumasse.
Certes les paysages, face à l'Océan et à ses tempêtes, sont plus bretons que côté est - pour la végétation ; mais ça reste quand même original. On n'est pas dans le granite, les découpes transcrivent les strates et les pendages. Les criques forment comme des cirques provençaux.
Porz Kreguen.
La mer ondule...
On approche de la plage de la Palu.
Enfin ! L'occasion de placer la touche de rose réglementaire ;-)
Je soigne un peu mes premiers plans. Je ne le faisais pas, avant, et trouvais toujours mes photos un peu ternes.
La majesté ne se perçoit pas sans une référence (les rois ont leurs fous). Pendant la marche il y a l’œil, qui va et vient du chemin à l’horizon ; il y a le poids du sac qui grandit dès qu’on regarde vers le sommet. La photo ne saura pas rendre tout ça. Seul le souvenir… Les épices du souk du Caire…
Et la voilà, dans son immensité, cette plage de la Palu - 2,5 km jusqu'à la Pointe de Lostmarc'h. Enfoncée, la Baie des Trépassés, enfoncées la Grande Plage d'Houat et la plage de Donnant. (Ah non, pas elle et son sable doré...)
Dans sa partie nord, après la Pointe de Kerdra, la plage est un peu spéciale, parsemée de trépieds antichars et de... nudistes. C'est peut-être ça, l'idée qui a manqué à Hitler, compte-tenu de la pudeur bien connue des Britanniques : quelques naturistes pour empêcher le débarquement.
(Pas la peine de zoomer, ah ah.)
On se remet un peu de rose pour rester dans la thématique...
Comment peut-on ne pas aimer les fleurs, les sauvages en tout cas – tu sais, celles qui ne poussent pas plus vite quand on tire dessus…
Quelles formes et quelles couleurs...
Bientôt la fin de la rando : la Pointe de Dinan, où j'ai laissé la voiture.
Cerise sur le gâteau de cette extraordinaire journée : le Château de Dinan, son arche, avec en arrière-plan la Pointe de Pen Hir et les Tas de Pois.
Partie pédestre : 19 km, près de 1000 m de déniv. A faire absolument !
Autant que possible, descendre la côte est en marée haute, remonter la côte ouest en marée basse.
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Par lartisan le 21 Mars 2015 à 21:46
C'est la marée du siècle... A défaut d'aller jouer le mouton de pré salé au Mont Saint Michel, un petit tour dans le golfe du Morbihan, à l'Île de Boëd. Au fond sur cette vieille photo (avec à gauche la Tour de Ténéro, qu'on approchera en fin de rando).
Pas besoin d'un très fort coefficient de marée, il faut juste se lancer au bon moment, en se référant à la marée du passage de St Armel.
Le "gué" part de la pointe de Cadouarn au sud de la presqu'île de Séné. Faut-il mettre des bottes ? Bof, moi je trouve bien plus amusant de patauger dans la vase en chaussures de trek. Et plus confortable pour marcher...
Coup d’œil en arrière après la traversée. Le chemin, c'est cette rigole qui rejoint les tuyaux de béton. Il y a quelques centimètres d'eau, mais ça n'enfonce pas, alors que si vous mettez les pieds juste à côté... On va en reparler !
Tour dans le sens anti-horaire. Après quelques hectomètres au bord de l'île, le chemin pénètre l'intérieur pour contourner les quelques maisons.
Je reviens vers la rive nord. Un chemin est percé à travers les épineux. Sur une branche au-dessus du sentier, un gros rapace se repose, tranquille. Il me tourne le dos. Le temps de sortir l'appareil photo, il jette un œil derrière lui et fiche le camp. Une sorte de gros épervier. Peut-être un autour.
Je rejoins une anse où le cheminement est malaisé, le choix entre les épines ou la vase. Et voilà le cimetière de bateaux.
J'atteins l'extrémité ouest de l'île de Boëd, face à Boëdic et au bout de la presqu'île de Séné.
Quelques parcs à huitres ; je ne sais pas s'ils sont encore utilisés. Pas facile d'accès depuis Séné.
Le sud de Boëd : le genre de plages secrètes du golfe, bien sympas en été à marée haute, accès par bateau obligatoire (à moins de patienter entre deux marées...).
Et en approchant l'extrémité ouest, c'est la tour de Ténéro. Une ancienne tour de guet de l'époque de la gabelle, ruine restaurée récemment par une association :
(En arrière-plan, à gauche de la tour de Ténéro : l'île de Lerne.)
Retour vers le gué.
Une avancée de terre contourne le marais où aboutit le gué. Je crois malin (et logique) de m'y avancer.
Me voilà devant cet espèce d'étier que les conduits béton de la photo du début permettait de passer. Bah, je passe à droite pour les rejoindre.
Restent trois mètres... De galère ! Bah, ça passe quand même. Le selfie du siècle...
Mince, comment je reprends ma voiture ??
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