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Par lartisan le 11 Janvier 2014 à 14:55
One of these mornings you're gonna rise up singing
And you'll spread your wings and you'll take to the sky- Vibrant éléphant
Au regard d'azur,
L'écorce en carbure
De ton coeur se fend...
Miracle ! des ailes
Poussent sur ton dos.
Accepte en cadeau...
La vie ! Bon Noël.
- Ardent singe au tra-
Pèze, tends les bras
Vers ceux que tu aimes
Sans les affoler :
Bref, respecte-les !
Bon Noël quand même...
Un dialogue banal, gentillet et vaguement sentencieux, sous la forme techniquement nickel d'un sonnet à vers courts. Juste un exercice (difficile !) ?
Un commentaire, en fait, à ton dessin qui (avant que j'y ajoute des ailes) se voulait drôle alors qu'il était terriblement désespéré...
Oh I got a sweet black angel, and I love the way she spreads her wings,
I got a sweet black angel, oh and I love the way she spreads her wings.
I get joy in everything when she spreads her wings all over me.
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Par lartisan le 22 Décembre 2014 à 15:05
Il avance, à grandes foulées lestées de plomb
Et soulève, comme un obscur voile de brume,
La poussière grise du passé. Tout au long
Du chemin à cela ses pensées se résument.
Il résiste pourtant, il veut vivre au présent,
Se laisser fasciner par ces étranges formes,
Lumineux gonfalons bercés par le jusant.
Hélas, pas une fois ses folies ne s’endorment !
Ces breuils de goémons, qu’il écarte des bras,
Ne sont-ils pas comme la jungle du vieux livre,
Cette forêt de votre enfance où Bagheera,
Naïve parangon, vous enseignait à vivre ?
Ce bouquet de gorgone évoque un éventail,
Agité par quelque gracieuse débutante,
À ce bal où les gars te prenaient par la taille.
Et tu valsais, Lili, offerte, consentante !
L’orchestre ne joue plus ; la balise qui gît,
Fatiguée du ressac, a préféré s’éteindre.
Le monde du Grand Monde a perdu sa magie
Et les amants, trop tôt, ont fini de s’étreindre.
Il s’enfonce un peu plus, au fond de l’Océan.
Le temps se fige dans ces fosses sans chaleur :
Ton souvenir enfin sombre dans ce néant
Où le passé n’est rien, pas même une lueur.
..............................................................
Mais ils ne sont pas là, ces soleils rajeunis
Rêvés par le poète au fond des mers profondes :
Nuls serments, nuls parfums, nuls baisers infinis,
N’ont trouvé place au fond de ce gouffre qu’il sonde.
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Par lartisan le 20 Avril 2017 à 20:21
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