• Sonnet de Noël

    One of these mornings you're gonna rise up singing
    And you'll spread your wings and you'll take to the sky

     

     

     

     

    - Vibrant éléphant

    Au regard d'azur,

    L'écorce en carbure

    De ton coeur se fend...

     

    Miracle ! des ailes

    Poussent sur ton dos.

    Accepte en cadeau...

    La vie ! Bon Noël.

     

    - Ardent singe au tra-

    Pèze, tends les bras

    Vers ceux que tu aimes

     

    Sans les affoler :

    Bref, respecte-les !

    Bon Noël quand même...

     

    Optimisme (Sonnet de Noël)

     

     

     

     

     

     

    Un dialogue banal, gentillet et vaguement sentencieux, sous la forme techniquement nickel d'un sonnet à vers courts. Juste un exercice (difficile !) ?

    Un commentaire, en fait, à ton dessin qui (avant que j'y ajoute des ailes) se voulait drôle alors qu'il était terriblement désespéré...

     

    Oh I got a sweet black angel, and I love the way she spreads her wings,

    I got a sweet black angel, oh and I love the way she spreads her wings.

    I get joy in everything when she spreads her wings all over me.

     


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    ScaphandrierIl avance, à grandes foulées lestées de plomb

    Et soulève, comme un obscur voile de brume,

    La poussière grise du passé. Tout au long

     Du chemin à cela ses pensées se résument.

     

    Il résiste pourtant, il veut vivre au présent,

    Se laisser fasciner par ces étranges formes,

    Lumineux gonfalons bercés par le jusant.

    Hélas, pas une fois ses folies ne s’endorment !

     

    Ces breuils de goémons, qu’il écarte des bras,

    Ne sont-ils pas comme la jungle du vieux livre,

    Cette forêt de votre enfance où Bagheera,

    Naïve parangon, vous enseignait à vivre ?

     

    Ce bouquet de gorgone évoque un éventail,

    Agité par quelque gracieuse débutante,

    À ce bal où les gars te prenaient par la taille.

    Et tu valsais, Lili, offerte, consentante !

     

    L’orchestre ne joue plus ; la balise qui gît,

    Fatiguée du ressac, a préféré s’éteindre.

    Le monde du Grand Monde a perdu sa magie

    Et les amants, trop tôt, ont fini de s’étreindre.

     

    Il s’enfonce un peu plus, au fond de l’Océan.

    Le temps se fige dans ces fosses sans chaleur :

    Ton souvenir enfin sombre dans ce néant

    Où le passé n’est rien, pas même une lueur.

    ..............................................................

     

    Mais ils ne sont pas là, ces soleils rajeunis

    Rêvés par le poète au fond des mers profondes :

    Nuls serments, nuls parfums, nuls baisers infinis,

    N’ont trouvé place au fond de ce gouffre qu’il sonde.


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