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Empyrée (intermède 2)
Ma montre a sonné à 4 heures du matin. C'était la pleine lune, il n'y avait pas de nuages et pourtant c'était nuit noire...
J'ai empilé les vêtements et me suis extirpé de la tente. La Voie Lactée parfaitement tracée, comme je ne l'avais pas vue depuis bien longtemps.
Dans un coin du ciel, la lune marronnasse avec encore un petit bout de lumière solaire sur son coin gauche, qui a disparu rapidement. Dans le froid glacial, je suis quand même resté plus d'un quart d'heure, à attendre les étoiles filantes (six !), à essayer de retrouver les constellations principales. Même Cassiopée était difficile à reconnaître, au milieu des étoiles "supplémentaires". Pour décrire le spectacle, il me fallait les mots d'un(e) autre.
Est-ce qu'il existait des grandes marées pour les galaxies comme pour les océans ou est-ce que c'était juste pour moi ? Un big up de la Voie Lactée ? Une immense rave de fées Clochette venues me saupoudrer un max de poussières d'or sur la tête pour m'aider à recharger les batteries ?
Je crois que je la tenais. Je crois que c'était celle-là, tout-là-bas... Posée au bout de mon doigt. Toute petite, toute mimi, toute rikiki Swarovski et légèrement décalée. Légèrement en retrait du troupeau... Oui c'était bien elle. XXS, solitaire et méfiante, mais qui envoyait tout ce qu'elle avait. Qui se la pétillait groovy dans la nuit...
Trêve de badineries ; après ces quelques gavalgades, il était temps de retourner au duvet.
PS : c'est extrait de Billie, où l'on trouve aussi ces mots, savoureux dans le contexte, "Désolée les gars, mais nous le Quechua, ça nous gratte."
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