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J2 - La Queyrie suite 2
Il est temps de repartir, même si le sac s'est fait lourd. Décidément je n'aurai pas les pattes pour le grimper jusqu'en haut du Grand Veymont.
Bah, l'ascension du Grand Veymont, point culminant du Vercors, était optionnelle : je l'ai déjà gravi il y a une vingtaine d'année. J'avais dormi à la Cabane des Aiguillettes - que voilà.
A deux cents mètres de la cabane, nouvelle harde de bouquetins.
Cette fois-ci, ce sont quasi exclusivement des femelles et des petits.
Il n'y a qu'un seul gros mâle, qui se la joue chef de famille mormon...
Mouvement tournant, sorte de lente spirale qui me rapproche peu à peu du groupe sans les effaroucher.
Un dernier cliché, et on reprend la route...
Pas de montée au Grand Veymont, donc. Je le contourne par l'ouest, en tirant dans le haut du plateau de Bonnevau.
Sente peu marquée qui finit par rejoindre le GR 91 que j'avais laissé au Pré Peyret.
Hum... Tu sens l'odeur ?
Un jour, en se penchant pour boire dans une fontaine, Narcisse voit son reflet. Hypnotisé par son image, il tombe dans la fontaine. Sauvé de la noyade par une quelconque déesse un peu dévergondée, il s'y transforme en fleur.
Et c'est pourquoi, par cette odeur quasi narcotique, Narcisse tente de nous attirer à notre tour dans la fontaine. Que voilà d'ailleurs ! - la Fontaine de la Chau.
Elle coule en abondance, et comme il n'y a personne, j'en profite pour une bonne toilette complète. C'est un des grands plaisirs de la rando en autonomie, ces décrassages à l'arrache, les jours de grand soleil. Le corps est chaud, et le contact de l'eau fraîche est sensationnel - au sens propre : sensation-nel !
Je plante la tente sur un petit mamelon, au lieu-dit Biscordat.
Tags : grand veymont
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