Il pleut, il y a du vent. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais sortir le SUP, alors autant me lancer dans mes récits en retard. La rivière de Noyalo... Une très belle sortie mais pas de quoi tenir en haleine mon public : tout s'est bien passé.

Je l'ai remontée sur plus de 5 km, jusqu'au dessus de Lirey, depuis le passage de St Armel.

Soit 10,5 km aller-retour, en partant 1 heure 15 avant la marée haute. Celle... de St Armel ! je ne me tromperai plus... Le matin de bonne heure, à la Pointe de Montsarrac, les lumières sont belles.

Il y a encore du jus, ça va bien m'aider à monter !

Très vite, à ma gauche, les marais de Séné. J'y jetterai un œil au retour.

La réserve naturelle des marais de Séné est un chouette point d'observation pour les ornithologues au moment des migrations. Cela-dit, je n'ai pas l'impression que le stand-up paddle soit le meilleur moyen d'approcher les oiseaux. De toute façon il n'y en a pas des masses en ce moment (début juillet).

J'ai dépassé le pont de Noyalo, puis Lirey. L'eau se fait moins profonde, il y a des bancs de vase à droite à gauche.

Et l'heure de la marée haute est dépassée. Il y a peut-être moyen de continuer à monter en suivant le chenal central, qui conduit jusqu'à la N165 Nantes-Quimper. Mais j'ai trop peur de rester planter dans la vase. Demi-tour.

Édit : je découvre que la navigation est interdite au-delà du pont de Noyalo, ainsi que dans les marais de Séné. Ben oui, le paddle, c'est de la navigation. Dont acte...

Comme prévu, je passe faire un tour dans les marais de Séné, en remontant vers Michotte. J'y ai repéré ce qui m'a semblé être une épave.

Je me faufile précautionneusement dans la végétation, m'approche de la carcasse abandonnée.

Et retour dans le jus, qui me ramène tranquillement vers la Garenne.

Atterrissage sans problème à Montsarrac. Aller-retour en deux heures dix.

Une autre sortie en SUP ? C'est là !