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Le cimetière de bateaux de Lanester
Histoire de patienter pendant que je prépare mon compte-rendu de l'été 2018, deux balades pour continuer notre tour de Bretagne.
D'abord, le cimetière de Kerhervy, prétexte pour une boucle sympa, entre le Blavet et le Plessis.
Depuis la D194, le cimetière et le théâtre de plein air sont bien indiqués. La route rejoint le bord du Blavet : c'est de là que part la rando.
Immédiatement, le chemin (on est sur le GR341) monte dans les bois vers le Resto. Jolis points de vue sur le sud du cimetière et vers le pont du Bonhomme.
Par contre, les bois sont trop épais pour apercevoir correctement les épaves du nord. Je me faufile à travers les arbres, jusqu'à me rapprocher du bord.
Sous moi, les restes d'une des plus vieilles épaves du site.
Je reprends le chemin, un peu énervé du peu de visibilité vers le cimetière. Passage auprès d'un vieux point d'eau.
Après le Petit Resto, le chemin redescend vers le Blavet. Enfin !
Marée basse, ce qui me permet d’accéder aux épaves les plus proches.
La suite de la balade longe le Blavet. Quelques restes d'épaves apparaissent encore. Parmi les plus vieilles, je pense. Les squelettes de vieux thoniers ?
Au Rocher du Diable, une dernière photo avant de quitter le Blavet et le GR.
Ensuite le chemin, très bien balisé, traverse la campagne via St Niau jusqu'à Kerguer.
Sur le marais de Goden, un étonnant et très sympathique chemin en platelage de bois a été installé. Le genre d'aménagement courant dans les tourbières scandinaves, moins en France !
La balade continue au bord du Plessis, on traverse la D134, on dépasse le barrage à marées et on rejoint la confluence. Vue vers l'Estuaire, avant de remonter le Blavet.
Le Pont du Bonhomme. Et les piles du vieux pont à hauban.
Trouvée sur Wikipédia : une vieille photo de 1904.
Et on rejoint le cimetière. Entre temps, la marée a monté. Le coucher de soleil éclaire de couleurs chaudes les épaves du sud.
Quelques mots sur ce cimetière. Il a été "alimenté" régulièrement depuis presqu'un siècle. D'abord de vieux dundees de l'île de Groix, abandonnés en 1923. Puis entre 1939 et 1945, transfert par les Allemands d'épaves en aval qui gênaient le passage des sous-marins vers la base de Lorient. Ensuite, de temps en temps quelques vieux chalutiers obsolètes et autres épaves opportunistes.
La rando fait environ 12 km, pour une durée de trois heures.
Complément de photos, si ça t'intéresse, à mon récit plus récent d'une visite du cimetière en stand-up paddle, sur ce lien.
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