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A l'estime je me hisse jusqu'au col de Magnabaigt, dépose le sac et contourne un petit sommet pour rejoindre le Pic Chérue.
A l'est, la vallée au-dessus de Fabrèges, dans les nuages.
Sommet du Pic Chérue, magnifique belvédère du Pic du Midi d'Ossau.
Donc... Sixième grand panorama du Pic du Midi d'Ossau, depuis le Pic Chérue.
Dans la mer de nuage, la marée monte à la vitesse du pottok au galop... Retour au col de Magnabaigt.
Le temps de déjeuner, et seul le sommet du Pic du Midi d'Ossau émerge encore depuis le col de Magnabaigt.
Côté Fabrèges, la mer de nuage tangente le col.
Pendant que le brouillard est encore peu dense et intermittent, il faut vite me dépêcher de redescendre. Pas que je risque de me perdre, mais je n'ai pas envie de sortir le GPS, resté éteint depuis le début du trek.
Cette descente dans la brume lumineuse est un pur bonheur ; tu n'échapperas pas à quelques clichés supplémentaires du Pic du Midi d'Ossau surgissant du brouillard...
Et puis me voilà définitivement dans le coton, tandis que je rejoins le sentier. Quelques photos, encore, pour montrer l'ambiance de cette fin de rando.
Encore un troupeau de brebis à traverser, encore un patou à éviter.
Les derniers hectomètres dans les bois et je rejoins le barrage de Bious-Artigues.
Décidément un tour magnifique, que je recommande chaudement. Je suggère de rajouter à ma tournée des belvédères le Pic Peyreget, qui m'avait échappé lors de ma préparation. Et pour ceux qui s'en sentent les capacités, gravir le Pic du Midi himself...
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Bien sûr le tour de Bretagne devait forcément nous mener jusque-là, aux frontières de la Normandie... : au Mont-Saint-Michel.
Au programme 14 km de marche à pied, puis une dizaine de km à vélo. Sans difficultés : c'est tout plat ! C'est pas non plus la folle aventure - et le récit n'aura rien de passionnant - mais c'est bô et j'aime bien le côté graphique des photos réalisées.
Nb : possible intégralement en VTT, mais la rando fait partie de l'entraînement avant le trek estival.
On dépose les vélos à Beauvoir et continue en auto jusqu'à Roz-sur-Couesnon, au lieu-dit "Les Quatre Salines".
On emprunte le GR34 qui va nous mener jusqu'à la mer au travers des polders.
La photo qui suit est la seule sans le Mont-Saint-Michel !
Ces terres ont été gagnées sur la mer au XiXéme siècle. On y cultive principalement des légumes, type carotte ou échalote.
Forcément, quelques effluves désagréables d'engrais organiques et chimiques. Mais ça ne dure pas.
Voilà, il n'y a plus qu'à suivre la digue.
La carte postale : les moutons de prés salés.
Dans un bosquet, on déniche un chevreuil. Il se sauve éperdument en suivant la digue. Il y fait bien 400 mètres avant de trouver une ouverture sur les polders. Trop loin et trop vite pour une photo.
Pique-nique sous la digue à l'abri du vent.
Et voilà le Couesnon. On est en Normandie... (Mais c'est toujours le Massif Armoricain ;-)
Nous revoilà à Beauvoir. Petit tour jusqu'au pied du Mont-Saint-Michel histoire de voir la nouvelle passerelle. Est-ce autorisé d'y aller à vélo ? Oui selon date !
Dates d'autorisation qui diffèrent entre le site Internet et l'affichage local ; on y va au culot... Mais s’il s'agit de visiter le Mont, il faut laisser les vélos sur les parkings du continent.
Ne reste plus qu'à récupérer la voiture.
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Histoire de patienter pendant que je prépare mon compte-rendu de l'été 2018, deux balades pour continuer notre tour de Bretagne.
D'abord, le cimetière de Kerhervy, prétexte pour une boucle sympa, entre le Blavet et le Plessis.
Depuis la D194, le cimetière et le théâtre de plein air sont bien indiqués. La route rejoint le bord du Blavet : c'est de là que part la rando.
Immédiatement, le chemin (on est sur le GR341) monte dans les bois vers le Resto. Jolis points de vue sur le sud du cimetière et vers le pont du Bonhomme.
Par contre, les bois sont trop épais pour apercevoir correctement les épaves du nord. Je me faufile à travers les arbres, jusqu'à me rapprocher du bord.
Sous moi, les restes d'une des plus vieilles épaves du site.
Je reprends le chemin, un peu énervé du peu de visibilité vers le cimetière. Passage auprès d'un vieux point d'eau.
Après le Petit Resto, le chemin redescend vers le Blavet. Enfin !
Marée basse, ce qui me permet d’accéder aux épaves les plus proches.
La suite de la balade longe le Blavet. Quelques restes d'épaves apparaissent encore. Parmi les plus vieilles, je pense. Les squelettes de vieux thoniers ?
Au Rocher du Diable, une dernière photo avant de quitter le Blavet et le GR.
Ensuite le chemin, très bien balisé, traverse la campagne via St Niau jusqu'à Kerguer.
Sur le marais de Goden, un étonnant et très sympathique chemin en platelage de bois a été installé. Le genre d'aménagement courant dans les tourbières scandinaves, moins en France !
La balade continue au bord du Plessis, on traverse la D134, on dépasse le barrage à marées et on rejoint la confluence. Vue vers l'Estuaire, avant de remonter le Blavet.
Le Pont du Bonhomme. Et les piles du vieux pont à hauban.
Trouvée sur Wikipédia : une vieille photo de 1904.
Et on rejoint le cimetière. Entre temps, la marée a monté. Le coucher de soleil éclaire de couleurs chaudes les épaves du sud.
Quelques mots sur ce cimetière. Il a été "alimenté" régulièrement depuis presqu'un siècle. D'abord de vieux dundees de l'île de Groix, abandonnés en 1923. Puis entre 1939 et 1945, transfert par les Allemands d'épaves en aval qui gênaient le passage des sous-marins vers la base de Lorient. Ensuite, de temps en temps quelques vieux chalutiers obsolètes et autres épaves opportunistes.
La rando fait environ 12 km, pour une durée de trois heures.
Complément de photos, si ça t'intéresse, à mon récit plus récent d'une visite du cimetière en stand-up paddle, sur ce lien.
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