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Pour celles et ceux qui envisageraient de s'inspirer de ce trek, ci-dessous deux cartes retraçant mon itinéraire :
- à travers le Hardangervidda et autour du Hardangerjøkulen :
- puis la remontée de l'Hardangerjøkulen jusqu'à l'Aurlandsfjorden via le Hallingskarvet :
Ces cartes sont extraites du site de la DNT (https://www.ut.no/kart/), d'une incroyable précision.
Pour organiser le même itinéraire en profitant des "hytten", voilà leur liste tout au long du trek : Stavali (après la remontée de la Kinso), Torehytten (au pied du Hårteigen), Hedlo (sur la Veig), Liset (sur la N7), Finsehytta (à la gare de Finse), Geiterygghytta (dans le Hallingskarvet), Steinbergdalshytta (en haut de l'Aurlandsdalen).
Comme expliqué en J0, le plus simple pour rejoindre Kinsarvik depuis Bergen est d'abord de prendre le train jusqu'à Voss, puis le bus.
Quant au retour depuis Aurland (Aurlandsvangen), deux possibilités : le bus (ligne NX450) ou le ferry.
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Si tu tiens à une nature vierge, ignorante de l'homme, passe ton chemin : cette rando n'est pas pour toi :)
Juin 1910 : début d’un projet visionnaire : relier Chamonix au sommet de l’Aiguille du Midi !
Août 2018. Pour moi c'est la n-ième montée jusqu'à la gare : c'est une de mes randos préférées dans la vallée. Pourtant peu prisée des touristes (les meilleurs marcheurs montent à la Jonction), elle donne des points de vue extraordinaires sur les Aiguilles Rouges, sur le Mont-Blanc, les massifs plus lointains, et sur le glacier des Bossons.
Tunnel sous le Mont-Blanc : le départ est à droite de l'entrée, en rive droite orographique du torrent de la Creuse.
La première partie de la rando est une balade ombragée sous les mélèzes et les épicéas. Déjà quelques pièces d'acier rouillées.
Stoppés par la guerre, les travaux n'avaient repris qu'en 1922. Objectif : les Jeux Olympiques de Chamonix 1924. Le premier tronçon sera achevé juste à temps...
On prend de l'altitude très vite, et quasiment sans effort, grâce à la régularité de la montée. Au détour d'un virage, nous voilà à la gare de la Para. Il reste aujourd'hui un bâtiment de pierres de taille quasi indestructible.
La cabine dans son jus... (Photo trouvée sur le net.)
La même aujourd'hui, pleine de couleurs.
L'intérieur du bâtiment est accessible sans trop d'efforts. Faut aimer l'art urbain. Moi j'aime bien :)
Tag version année 1920.
En 1924, la Para permettait d’accéder à la piste olympique de bobsleigh.
Un sport de malades dans les conditions de l'époque ! Il faudrait prendre le temps de fouiner dans la forêt pour retrouver les vestiges de cette piste.
Ça continue à monter raide, en courts lacets, et on émerge très vite au-dessus des bois. Les Aiguilles Rouges...
Le Dôme du Goûter et l'Aiguille du Goûter...
A droite, l'Aiguille Verte, la moraine du glacier des Pèlerins et le nouveau téléphérique...
C'est marrant : l'orthographe consensuelle du mot 'téléphérique' a changé.
1927, ouverture du 2ème tronçon : c’est alors paraît-il le plus haut du monde !!
Imprenables vues sur le glacier des Bossons.
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L’hôtel des Glaciers, altitude 2414 m, recevait les touristes.
On s'en rapproche. La formidable paroi de l'Aiguille du Midi nous domine.
La Gare des Glaciers est toujours là, et même la cabine à l'intérieur, tandis que de l'hôtel ne reste que la base.
J'ai retrouvé, dans mes archives, une photo que j'avais prise en 1997. Le bâtiment était encore ouvert, ce qui n'est plus le cas.
La Gare était le point de départ de la dangereuse piste de ski des Glaciers…
Le Kandahar y fut organisé en 1948, avec notamment les victoires de James Couttet en descente et en combiné.
Le 3ème tronçon ne fut jamais ouvert au grand public. Dans les années 70, on voyait encore les restes du vaisseau futuriste resté coincé sur sa rampe de lancement. Photo trouvée sur le net, non datée.
Aujourd'hui n'en reste que la base.
Un chariot de service y fut un moment installé jusqu’au Col du Midi (3600 m).
Voyage acrobatique que certains alpinistes tels Lionel Terray utilisaient pour accéder à l'Envers des Aiguilles.
Le cas de le dire, fallait les avoir bien accrochées...
Les caravanes de secours l’empruntèrent en 1950, lors du crash sur le Mont-Blanc du fameux avion indien, le « Malabar Princess », dont je trouvais encore des restes au bas du glacier des Bossons dans les années 80.
Les bâtiments de la Gare des Glaciers, contrairement à celle de la Para, ne sont donc pas ouverts. Pas grave, on est là pour le point de vue : c'est un extraordinaire belvédère.
Vers le Mont-Blanc...
Vers les Aravis...
Et puis en 1955, le nouveau téléphérique de l'Aiguille du Midi fut mis en service.
La Gare des Glaciers n'était dès lors plus qu'un vestige du passé.
Redescente par le même chemin, ou traversée du glacier des Pèlerins.
(Sommaire articles Mont-Blanc)
L'iconographie utilisée, hormis mes propres photos, est tirée des sites suivants :
chamonix.net
remontees-mecaniques.net
aiguilledumidi.net
lesia.obsmp.fr
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