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La Ciotat - Cassis
Gare ferroviaire de la Ciotat. Un bus de ville m'emmène jusqu'à la gare routière, à deux pas du port.
Un chantier naval jouxte le port. Il semble plus ou moins spécialisé dans la fabrication de yachts pour oligarques russes. Pas le bon plan en ce moment. Quelques hectomètres en ville, pour rejoindre, en guise de hors d'œuvre à ma traversée, ma toute première calanque : la calanque de Figuerolles.
Figuerolles... Un bout de paradis.
Pas de sentier potable en bord de mer. Il faut reprendre le goudron. Il remonte au nord-ouest, c'est le chemin de la Bertrandière. Quelques belles villas jouxtées de parcs impressionnants côté droit. Le cap Canaille est probablement un des coins les plus chers de France en matière d'immobilier ! A gauche la mer. Je descends un peu pour m'isoler et piqueniquer.
C'est plein de buissons en fleur.
De grandes fleurs roses chiffonnées. Des cistes. Ben oui, je ne connaissais pas, y en a pas par chez moi. Les abeilles s'en donnent à cœur joie, il y en a quasiment une dans chaque fleur.
Je n'avais jamais fait gaffe que les abeilles ont un sac à main - un sac à patte. Enfin, le GR quitte le goudron.
Je passe au-dessus de la carrière de la Vigie...
... pour rejoindre le début des falaises Soubeyranes au niveau du sémaphore du Bec de l'Aigle. Tout au fond dans la brume de beau temps, au-delà de Cassis, ce sont donc les fameuses calanques de Marseille, terrain de jeu des prochains jours.
En matière d'explo, c'était en fait la partie urbaine la plus compliquée. Il n'y a qu'à suivre le fil.
Le chemin reste globalement sur la crête des falaises Soubeyranes, on saute d'une pointe à l'autre.
A savoir que ces fameuses falaises Soubeyranes seraient les plus hautes falaises maritimes de France.
Quasiment 400 m. Sacré vertige quand on se colle au bord pour une photo vers le nord (la baie de Cassis) ou vers le sud.
De gauche à droite l'anse de la Grande Mer (le port de Cassis), l'anse Sainte-Magdeleine, l'anse de l'Arène.
A trois-quatre reprises, la route goudronnée rejoint le chemin, mais c'est très ponctuel, et à part ces courts moments on ne la voit pas : ça reste très sauvage. Surtout qu'en ce début avril (hors congés scolaires), il n'y a pas grand monde à se balader sur les falaises Soubeyranes.
Après un dernier belvédère, le chemin quitte la crête pour descendre dans une combe.
On passe à côté de la grotte des Espagnols. Accès condamné, c'est un site de reproduction des chauves-souris.
Retour sur la route goudronnée au Pas de la Colle. Je guette des accès au pied des falaises Soubeyranes mais n'en trouve pas : ce sont des parcelles viticoles privées (la Jas de la Penna).
Plus bas, j'essaie quelques incursions vers le sud, mais tous les chemins vers le cap Canaille semblent privatisés. J'en trouve bien un qui reste ouvert, avec un beau panneau interdit et beaucoup de broussailles ; je n'insiste pas. J'aurais peut-être dû. En compensation je pousse une incursion au fond de l'anse de l'Arène, pour un beau cliché du bord de mer surplombé des falaises Soubeyranes.
Histoire de documenter au maximum le bord de mer, je pousse également au bout de la pointe des Lombards ; là aussi tout est privatif. Le moyen, quand même, d'un point de vue vers la plage de la Grande Mer.
Et je termine cette partie de la traversée du parc des Calanques au port de Cassis. (Arrière-plan, le château et la pointe des Lombards.) Données GPS : 15,4 km, déniv' 1200 m, du port de la Ciotat au port de Cassis.
Mon camp de base, c'est le camping des Cigales, dans les hauts de Cassis, où la tente est plantée pour trois jours : le bivouac dans les calanques est en principe interdit. Le soir venu je descends à la plage du Bestouan.
Le soleil se couche sur les falaises Soubeyranes et le cap Canaille.
Tags : falaises soubeyranes, cap canaille
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