• J6 - Soleil sur le Hardangerjøkulen

    (Jour précédent)

    La magie de la météo scandinave... Et s'il y avait un jour où il fallait qu'il fasse beau...

    J6 - Soleil sur le Hardangerjøkulen

    Je n'avais pas pu profiter de mon spot de baignade hier soir ; je me rattrape. Mais le moindre mouvement brusque brise la limpidité de l'eau, soulève un peu de vase et des myriades de débris d'algues. Je me lave, mais pas de crawl ce matin.

    Je vais rester sur la Leiro une bonne partie de la journée. Elle draine toutes les eaux issues du sud-est du Hardangerjøkulen, et forme en contre-bas une série de lacs et de marécages : Leirbotn.

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    La fameuse Vestra Leirebottskåka est juste en face. (Tu la tiens maintenant ? Attention, le å se prononce o, pas de grossièreté.)

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    J6 - Soleil sur le Hardangerjøkulen

    Derrière-moi : les marécages de Leirbotn et Øyane.

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    Nouvelle langue glaciaire, la... Leirebottskåka. De l'est.

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    Soit la Austra Leirebottskåka. Salut les gigots.

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    Joli panorama, avec aux extrémités les deux Leirebottskåka. Dommage qu'entre les deux les contreforts du Hardangerjøkulen bloquent la vue sur le dôme glaciaire.

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    De mon côté de la Leiro et du beau lac Skåltjørna, les torrents forment de jolies vasques dans le granite. On s'y vautrerait bien, mais l'eau est glacée !

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    Le Skåltjørna.

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    Il s'agit de traverser la Leiro. Pas de ponts sur cette étape classée "haute montagne" par la DNT. Elle est certes moins puissante, en amont des Leirebottskåka, mais le couple devant moi, qui part bille en tête dans les rapides, a tout de même mal choisi son gué.

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    Un peu en aval, je traverse en crocs une Leiro bien plus calme, sans risque de chute ni d'entorse.

    Défaut de balisage. Je fais l'erreur de suivre un chemin cairné vers un autre lac (lac "cote 1172"). Quand je m'en rends compte, je décide de grimper dans la pente au plus près du torrent. Belle bavante, avec pause déjeuner au milieu.

    Quelques nuages commencent à encombrer le ciel. Je rejoins le chemin balisé qui me mène droit vers une nouvelle traversée de la Leiro.

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    C'est violent... Beaucoup de courant. Rendu aux rochers du milieu, je m'aperçois que les derniers mètres sont profonds. Je les sens pas... Ça m'a l'air plus sûr plus haut. Je remonte en pataugeant. Mon pied gauche glisse au fond d'un trou, quelques pierres dégringolent. Je me stabilise sur la jambe droite, tire la jambe gauche... Coincée ! Variante sur le thème du film de Danny Boyle, 127 heures.

    J'ai le temps de m'imaginer en épigone d'Aron Ralston, me découpant le genou à l'Opinel une fois la cheville glacée...

    Oui bon, je vais plutôt m'asseoir le cul dans l'eau, trouver le bon angle et tirer violemment. Quelques cailloux s'écartent, la sangle de la croc se détache et la jambe s'extirpe... Au point où j'en suis, je fouille un peu pour récupérer ma croc fétiche. Je finis de remonter et traverse la deuxième partie du torrent sans autres encombres. Pantalon trempé, ainsi que le bas du sac mais pas de dégâts.

    Je suis à la source de la Leiro, deux lacs sans nom en enfilade.

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    (Suite de l'article)


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