L'avion du matin... Le guide nous récupère demain à l'hôtel. C'est donc quartier libre pour visiter la ville, en profitant du beau temps.

Reykjavík colorée, comme toutes les capitales scandinaves.

Perspective vers le port.

Invraisemblable, la taille des bateaux de pêche au radoub.

Deux baleiniers en retraite.

Les montagnes de l'autre côté du fjord, anticipation des jours à venir...

Nous remontons le bord de mer vers l'est, sur le Saebraut, pour contempler Solfarith.

Puis, descente au sud vers Perlan, les réservoirs d'eau chaude surmontés de restaurants et d'une galerie marchande.

Bon, retour vers le centre-ville. Balade vers le cimetière paysager et le lac.

Les soirées sont longues, fin juin, à cette latitude, mais la suite s'annonce plus sportive, alors dodo...

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Ce matin, nous faisons connaissance avec notre guide, Thor, et c'est parti pour trois heures de voiture.

Au milieu de nulle part, une table de pique-nique. C'est là qu'on nous laisse, sous l'Hekla, cachée dans les nuages. On remonte la coulée de lave de la Skjoviarhaun. Il ne pleut pas vraiment, mais on évolue dans une sorte de brouillard, à la limite du crachin. L'atmosphère est très austère, un temps de troll.

On s'approche de coulées récentes, que le guide nous fait contourner, car, dit-il, elles ne sont pas encore stables, et peuvent s'écrouler sous nos pas. Alors on reste sur la neige.

Traversée de la coulée, dans une zone plus ancienne.

On contourne donc la Mundafellshraun, et on rejoint notre voiture de ravitaillement. Temps de monter le campement. L'Hekla est toujours écrêtée par les nuages.

Deuxième jour : on part plein sud, à travers des plaines de cendre.

En face de nous, c'est le Tndfjallajökull.

Quant à ces volcans, je n'ai pas réussi à les identifier.

Voilà la vallée de l'Eystri-Ranga, et un premier gué, facile, juste de quoi goûter la fraîcheur de l'eau.

Enfin un peu de verdure... La fameuse mousse fluorescente.

Nouvelle vallée, que Thor appelle "Vallée de la famine"...

Au fond, la Hvitmaga et ses gradins.

On s'arrête au confluent de la Hvitmaga et d'une autre rivière, plus puissante : c'est la fameuse Markarfljot. On n'imagine pas de la passer à gué, celle-là !

Il y a un petit bâtiment, sorte de cabane où nous pouvons nous installer pour le dîner. C'est Krokur, qui a depuis évolué en un vrai refuge...fermé. On installe les tentes puis c'est soirée belote.

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Le temps s'est remis au moche, ce matin : brouillard et petite pluie. Faut bien y aller, pourtant. On traverse la Markarfljot sur un pont, à proximité de Krokur et... on suit le guide. Lui a l'air de savoir où il va.

Ça monte. Peu à peu la rivière s'encaisse entre deux falaises.

De l'intérêt d'avoir un appareil photo étanche...

C'est reparti dans le brouillard...

Nous voilà dans une petite vallée ; saisissant contraste du basalte très noir et de la mousse fluo.

Des laves en coussin ? Ce qui signifierait un épanchement volcanique sous l'eau (dans un lac, sous une calotte glaciaire ?).

On remonte vers un lac, un chapelet de trois cratères d'explosion : le Skyggnisvatn.

Dommage, si la pluie a cessé, le ciel bas nous empêche de profiter de la vue sur la calotte du Myrdalsjökull.

On redescend vers le Laufavatn - lac des feuilles ; on n'imagine pourtant pas qu'il y ait eu une forêt dans ce coin désolé.

Juste au sud du lac, c'est le plus étrange des paysages, une sorte de chaos de monticules de basalte recouverts de mousses vertes et grises. Étrange...

J'y suis repassé en 2012. J'ai vu bien d'autres merveilles islandaises, mais ça reste pourtant mon souvenir le plus vif. L'atmosphère de cette journée burtonienne doit y être pour quelque chose.

On continue un peu vers l'est. Notre voiture de ravitaillement est déjà là, et la tente-messe est déjà montée.

J'ai souvenir que c'est ce soir-là qu'on a fabriqué - et consommé - une sorte de tisane de mousse. Je crois que c'est cette variété :

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