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J2 - Les lacs du Hardangervidda
Du ciel tombent des cordes
Faut-il y grimper ou s'y pendre?D'où vient cette morosité matinale ? Il pleut...
Ben oui mais en même temps le Hardanger c'est pas les Maldives. En tout cas pas la peine de me presser, je me rendors. Et à 9 heures, la pluie s'arrête.
Je sors pour quelques ablutions matinales. Et à quelques mètres à peine de la tente, je tombe sur un coin à multebaer.
Un de mes fantasmes justifiant ce trek dans le Hardangervidda - avec les wolverines (de ceux-ci on parlera une autre fois). C'est une sorte de mûre orange typique des marais boréaux, au goût paraît-il incomparablement délicat... J'en ramasse rapidement une douzaine, pour agrémenter mon petit déjeuner.
Je plie la tente et pars pour ma première journée à travers les plateaux du Hardanger. Le brouillard est sur le point de se déchirer tandis que je monte vers le col de Lonaskaret.
L'autre côté du col.
Le chemin passe en balcon au-dessus du Langavatnet.
Les chalets de Helnaberg.
Quelques arrêts - parce que les épaules tirent quand même un peu - propices à la récolte des myrtilles. J'en remplis un pochon, dans l'idée de les mélanger à mon dessert lyo du soir.
J'ai du mal à m'y retrouver, en rédigeant cette chronique, tant les lacs sont nombreux. Je me rappelle avoir plus ou moins perdu la piste, puis être tombé sur celui-ci qui me repousse vers le chemin balisé. (Le Austmannavatnet ? J'ai envie de traduire par "le lac du mec à l'ouest", ça me va bien - hum, faux ami, c'est plus probablement l'est que désigne le préfixe aust :-)
Je salue au passage deux pécheurs norvégiens puis débusque un peu plus loin une famille de lagopèdes - dont voilà le petit.
Encore un lac. Je ne commente pas : je ne sais pas où je suis :)
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