On a laissé la voiture à un lieu-dit nommé Hérican, juste au nord de la D355 pour un bout de traversée en vélo de 2,8 km : terres agricoles sans intérêt, la faire à pied aurait été bien inutile. Notre itinéraire cycliste se termine par une descente dans Cancale au travers d'un parcours sportif et nous débouchons sur une grande plage de galets.

Les VTT cadenassés à un poteau signalétique, c'est parti pour le tour de la dernière pointe de Bretagne : la pointe du Grouin. La dernière dans le sens horaire ; à l'est il n'y a plus que les polders du Mont-Saint-Michel et ensuite c'est la Normandie. Pas loin d'être aussi la dernière qui manquait à mes périples bretons !

Sur la plage en face de Cancale, un vieux grément se repose...

Côté baie, le Mont-Saint-Michel dans la brume de beau temps. Si si, je te jure, zoome sur l'image ci-dessous, le fantôme du Mont apparaît sur la droite. 

Après Cancale et la pointe des Crolles, on attaque la balade nature. 

Le vieux Cancale est comme coincé entre la plage et la falaise. C'est particulièrement visible quand on examine les cartes d'état-major du XIXème sur Géoportail. Au XXème la ville se développe sur le plateau. 

Les îles des Rimains.

Pendant cette partie de la randonnée jusqu'à la pointe de la Chaîne, on est sur un chemin ombragé très sympathique.

De gauche à droite, l'île des Rimains, l'île du Châtellier et le Rocher de Cancale. On imagine une sympathique balade en kayak ou en SUP tout autour !

Gros plan sur l'île des Rimains et son fort Vauban. 

Plus loin, la plage de Port Picain.

L'île des Rimains et le Châtellier vus du nord, en approche de la pointe du Chatry.

La dernière grande plage côté est : Port Mer, bordée au nord d'une pointe au joli nom, Barbe Brûlée. 

Passé la pointe de Barbe Brûlée, on est dans le sauvage. On approche de l'île des Landes et du chenal de la Vieille Rivière. La marée redescend fissa.

Et voilà la pointe du Grouin : c'est la ligne de départ officielle de la Route du Rhum. Au nord-est on entr'aperçoit le phare de la Pierre de Herpin et bien plus loin Grandville, dont les immeubles brillent au soleil et percent la brume. Ça ne donne rien en photo.

Côté ouest, c'est la suite du chemin, on voit jusqu'à la pointe du Meinga mais on n'ira pas jusque là.

La pointe de Rochefroide. 

Photo en arrière, de la pointe de Rochefroide : le sémaphore du Grouin.

La plage du Saussaye et la pointe de la Moulière. 

Et une nouvelle belle plage dorée : la grande plage du Verger.

De nouveau la côte sauvage jusqu'à la pointe du Nid, d'où l'on découvre le fort du Guesclin.

Le fort du Guesclin est riche en histoire ! Un résumé : les premiers bâtiments sont construits en 1026 par un arrière arrière arrière etc grand père de Bertrand Duguesclin ; il est occupé par les troupes anglaises de Jean-sans-Terre pendant la guerre de cent ans ; Vauban y construit un fort vers 1760 ; les Allemands y installent un canon anti-aérien en 1942. Last but not least, c'est la résidence de Léo Ferré de 1959 à 1968. Pas mal !

Et puis ce fort du Guesclin est juste beau - photogénique à souhait, non ?

C'est le point d'orgue - et le point final - de la rando côtière. Nous récupérons la trace d'un sentier de pays, qui suit plus ou moins le ruisseau de la Trinité ; fin d'itinéraire par bois et par prés qu'on aurait pu choisir de faire en VTT mais qui s'avère bien sympathique. On rejoint Hérican et la voiture.

Distances : 14 km à pied, 2,8 km à vélo.

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