(Jour précédent)

Nuit un peu plus rude que la précédente, malgré la literie neuve : un ronfleur dans la chambre. Avis au gérant du refuge de Campana de Cloutou : il y aurait moyen, assez facilement, d'améliorer l'acoustique des chambres en traitant le mur qui fait face aux lits.

Petit dèj' copieux, c'est le principal intérêt des nuitées en refuge gardé et départ avec le lever du soleil sur le lac du Campana.

Alors que je dépasse le lac du Campana, un hélicoptère vient récupérer deux ouvriers qui créchaient à Campana de Cloutou pour les ramener au chantier d'Aygues Cluses.

Mon itinéraire initial consistait à remonter vers le sud avant de bifurquer vers la Hourquette de Caderolles. La gardienne du refuge m'a suggéré une alternative plus sauvage : passer par la Hourquette Bracque, un peu plus au nord. Pour ce faire je pars en hors piste très vite.

Pas difficile. C'est de la prairie, pas du pierrier. J'arrive au soleil. 

J'aurais bien imaginé une petite harde d'isards dans ce genre de paysage loin des sentiers balisés, malheureusement non ! Me voilà à la Hourquette Bracque.

Sous la Hourquette Bracque vers l'ouest : le grand lac de Port Bielh (ou lac de Bastan).

De ce côté, faut se le dire, c'est un pierrier, mais c'est pas trop galère. 

Joli, le reflet du pic du Contadé dans le lac de Port Bielh.

Un bon gros squelette au-dessus du lac. Manquent les pattes et la tête (pourquoi ?), du coup c'est difficile d'identifier la bête, une vache ?

Me voilà donc au bord du lac de Port Bielh.

Le lac de Port Bielh est un grand lac (800 mètres en longueur), bordé de de prairie, un site idéal pour un bivouac de rêve. Un randonneur solitaire et peu matinal est d'ailleurs en train de démonter sa tente.

Ensuite, remontée vers la Hourquette Nère, qui me permettra de rebasculer vers Aygues Cluses. Les lacquets de Port Bielh en dessous de moi et le lac de l'Oule tout en bas. 

Le lac Nère - enfin, un lac Nère, c'est un toponyme courant !

(Suite de la journée)