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J2 - Castillo de Achert
Avant de rentrer dans le cœur de la sierra de Bernera, faut que je dévale le barranco d'Aguas Tuertas. En face, la sierra de Vedalo est quant à elle dans les nuages.
A gauche toute, remontée brutale dans l’hallucinant barranco del Barcal. Si si tu vas voir.
De ce côté des Pyrénées, les orchis sureau sont jaunes. Cherchez l'erreur, comme dirait Pascal.
La star du barranco del Barcal apparaît...
Le castillo de Achert... Il va squatter pas mal de photos.
Passage à proximité d'une cabane. Close. Elle aurait fait un bon point de chute pour la nuit, pourtant. Castillo d'Achert. (Oui on peut dire les deux : tagad'Arragon ou teugueude Castille.)
Les falaises de calcaire gris du castillo de Achert semble comme posées - plus ou moins de guingois ! - sur le grès rouge. Après la cabane, la vallée mérite son nom de barranco. Le cheminement se faufile avec intelligence entre les ravines creusées dans le grès. Et de minutes en minutes le paysage se fait de plus en plus spectaculaire.
Je déjeune au pied de la peña de Marcantón. Quelques isards me toisent.
Tiens, ça faisait longtemps, le castillo d'Achert à ma droite.
Et la peña de Marcantón à ma gauche. Avec les isards.
L'itinéraire se cale momentanément au bord du torrent del Barcal.
Oui, y a redondance, d'autant qu'il n'y a pas grand chose à dire, je marche, les yeux écarquillés. C'est comme ça : parfois l'aventure est une succession de moments épiques, de confrontations avec la nature (ou sa propre nature !), et parfois c'est la zénitude parfaite, aucun accroc, tout roule.
Encore le castillo de Achert. Mais je ne vais pas censurer ça !
Le sentier est à peine marqué ; il y a de moins en moins de végétation, la progression se fait sur le grès rouge, sans balisage, quelques cairns de loin en loin. La navigation se transforme en un petit exercice cérébral très plaisant.
J'arrive enfin à la collada del Barcal. Instant de vérité.
Tags : castllo de achert
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