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J4 - Au-dessus de Villars
L'employé du golf est passé au moins cinq fois dans sa tournée de déplacement des arrosages, mais n'a pas aperçu ma tente ou s'en fichait. Bref, je n'ai pas été embêté.
Au petit matin, soleil sublime au-dessus du green et des Moucherolles.
Rapidement, me voilà à Corrençon. Je passe devant une petite boutique Intersport et ça me démange d'y acheter une paire de godasses mais à cette heure - ou en cette saison - c'est fermé. Tant mieux, ça m'évite d'acheter n'importe quoi et au prix fort.
En contre-bas de la place du village, ce sont les toilettes publiques où je peux remplir mes bouteilles.
Le GR suit ensuite un chemin de campagne, aménagé pour les VTT. Il rejoint le sympathique petit hameau des Pouteils. Quand même ç'aurait été plus agréable d'être près des crêtes du Gerbier... Nb : c'est là-haut, côté est, qu'est tombé Lionel Terray :(
Beurk, juste au-dessus des Pouteils, les barres du Balcon de Villard, usine à skieurs...
Je passe par le hameau des Clots, sous le Roc Cornafion, pour shunter une petite grimpette sans intérêt.
Et enfin ça remonte, après la traversée du vallon de la Fauge.
Faut que je fasse de l'eau ! Mon obsession !
Ouf, juste au-dessus du refuge, c'est la jolie source de Roybon.
Nouvelle occasion pour une toilette complète à l'eau fraîche en plein soleil.
Encore des orchidées. Les classiques Orchis mâles (enfin je crois...)
Il faut que j'avance, sinon l'étape de demain sera trop longue. Je pars donc sur le chemin Gobert, qui domine en balcon Villars de Lans, sous les Rochers de l'Ours, après la sieste de 14 heures à la combe de Lurbeillet.
Villars... J'y ai assisté au mariage d'une amie, dame ça fait longtemps. C'était peut-être à Lans, d'ailleurs. Elle est aux States, aujourd'hui. Des balcons de la Meije à la chaîne de Grand Teton... Je suis un peu envieux.
Le chemin Gobert traverse des pentes de soleil, plus méridionales que dauphinoises. C'est caillouteux et chaque pas me donne l'impression étrange d'être pieds nus. En partie psychologique mais vrai aussi que mes semelles sont en dentelles. Bah ça tient. Juste le problème des gravillons qui se faufilent par les trous et parviennent à l'intérieur, ce qui m'oblige à déchausser régulièrement pour les enlever.
La photo ci-dessus, la combe Chaulange, est la dernière de mon vieil Olympus, qui m'avait été offert pour mon anif de 2009, et qui m'a accompagné fidèlement dans tous mes périples islandais (entre autres). Snif, lui aussi est atteint par l'entropie... L'opercule refuse de s'ouvrir.
Il me reste le smartphone et la gopro pour illustrer la suite.
Nouvelle combe sous le col de l'Arc, au lieu-dit Font-Froide sur la carte. Il devrait donc y avoir une source ; pas vue mais pas grave, j'ai encore plein d'eau. J'installe la tente dans un pré en contrebas du chemin.
Distingues-tu le parapentiste qui survole ma tente ? Pas de zoom...
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