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J3 - Rauðibotn
Encore de bonheur ce matin ! Une journée pleine de promesses ! Seront-elles tenues ?
Petit bout d’explo : comment redescendre dans la plaine de la Syðri-Ofaera ? Une pente de neige m’amène au col qui, à son tour, me donnera accès à la vallée de Muggudalir et à la crête de Laugarháls.
En 2012, dans le brouillard et sous la pluie, j’étais arrivé de Strútslaug par le haut. Gonflé le gars – ou un peu bizuth et enthousiaste.
Même principe que pour les Roches Bleues : je connais déjà Strútslaug et vais donc shunter en passant par Muggudalir.
Le troll-chien…
Tâtonnant un tantinet, un temps haletant je tente en vain - déveine ! mais vaillant - de dévaler - allez, va ! - la tentante vallée hantée ventée tant vantée.
Vers le bas des vallées, dévalaient des valets délavés, veules et velus. - babillait Bobby - Les jolis Jules lugeaient gelés, en légers gilets rayés, et riaient éraillés, et raillaient, rouillés. Enroué, en roué rouet, un roux laid enroulait l'ourlet alourdi d'un long loden.
Par exception, il suffit de longer le torrent.
Et me voilà au bord de la Syðri-Ofaera, à l’endroit où j’avais initialement envisagé le bivouac d’hier soir.
J'approche du seuil peu marqué, entre la vallée de la Syðri-Ofaera et celle de la Hólmsá.
Et quelques hectomètres plus loin, j'arrive au bord du Hólmsárlón.
Au nord, Strútslaug – fameuse baignade – au pied du Torfajökull, et à droite la crête de Laugarháls que j’avais remontée en 2012.
Le Hólmsárlón est une succession de lacs enchâssés dans des cratères d’explosion.
Les années sèches, on peut longer le Hólmsárlón jusqu’au bout, mais autant grimper - en faisant attention aux plaques de palagonite - pour pouvoir admirer l’enchaînement des lacs.
Tags : holmsarlon, strutslaug, Syðri-Ofaera, muggudalir, Hólmsá
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