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J5 - Le Moucherotte
Last day for my shoes. Mais chut, je ne leur ai pas dit...
Étrange nuit... Alors que je m'étais levé pour satisfaire un besoin naturel, à demi réveillé, voilà qu'une série d'horribles aboiements retentissent dans la combe... Je brandis ma lampe de tous les côtés afin d’intimider les intrus et recule pas à pas vers ma tente...
Clique sur le lien ! Bon je force le trait mais quand même je n'en menais pas large.
A peine reparti ce matin, je passe au-dessus de la source de Font Froide.
Je retrouve la civilisation à la prairie du collet du Furon.
Puis une série de chemins paisibles me font remonter vers le nord en passant au pied des pistes de ski de la Sierre.
Récapitulation des différents sommets côtoyés mais hélas évités, Cornafion, Moucherolles et Grand Veymont.
Il est temps d'enfin rejoindre les crêtes.
C'est le bout du bout : le Moucherotte.
L'arrivée au sommet du Moucherotte est grandiose. Banale probablement pour un grenoblois (z'en ont de la chance...)
La métropole grenobloise étend ses tentacules, 1500 m sous nos pieds. Me rappelle Lima. (J'ai beaucoup d'imagination...)
De l'autre côté du Drac et de l'Isère, le massif concurrent du Vercors : la Chartreuse ! Là-bas, ce ne sont pas les plateaux qu'il faut arpenter, mais les mystérieux sangles vertigineux qui conduisent aux sommets. Encore des souvenirs d’il y a vingt ans : Pinéa, Dent de Crolles, Chamechaude, Grand Som...
Je récap encore une fois ? Roches St Michel, Cornafion, Moucherolle, Grand Veymont.
Les planeurs frôlent la crête. Grrr, toujours pas de zoom.
Bon ben y a plus qu'à descendre... On m'attend là en bas. Je passe rapidement sur cette looongue descente. N'aurait été la gageure de cette traversée en autonomie, j'aurais pu, j'aurais du récupérer un bus à Saint Nizier.
A noter quand même, à titre informatif, une source opportune dans les pentes ouest, pour un dernier décrassage et apparaître un peu décent auprès du monde et de mes futurs compagnons de bus...
Sous Saint Nizier, le GR débaroule dans des chemins creux vers Seyssinet. Moches, moches...
Un coup d’œil, quand même, aux Trois Pucelles. Par déférence envers Lionel Terray, immense héros de mon adolescence, qui y fit sa première escalade et faillit y laisser sa peau pour impressionner sa camarade de rando. Sa première... conquête :)
Né à Grenoble, mort aux arêtes du Gerbier. Ce n'était pas prémédité, mais ce trek a une allure de pèlerinage.
Pour info, hors fourvoiements du premier jour, le trek décrit fait 88 km, pour un dénivelé positif de 3500 m et un dénivelé négatif de 4100.
Gare de Grenoble... A la poubelle les grolles. Le bus en crocs.
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