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J4 - Castillones & Sarrios
Si le jour se lève dans la grisaille, la tendance est à l'amélioration - et ça me ferait mal de traverser la sierra de Bernera, par les vallées des Castillones et des Sarrios, sans pouvoir bien en profiter. Il y a toujours un tas d'isards qui traînent en fond de vallée. Je plie vite mon matériel. D'abord un petit col à gravir, le col de Foratón.
Vues du collado de Foratón. L'ouest.
L'est. Le refuge de Lizara en contrebas.
Et (qu'est-ce que c'est chiant), une petite crise d'extrasystoles qui commence. Le chemin reste à flanc, avant de remonter vers les Castillones.
Petit plaisir. Gentianes de Koch en gros plan.
Montée pénible - très pénible - vers le refugio de Oldecua. J'aurais dormi là si j'étais passé par le Secús. Arrêt prolongé pour voir si ma crise va passer.
Deux espagnols m'y rejoignent. Ce qui me fait penser que je n'ai croisé personne hier. On bavarde. Ils pensaient faire un sommet, mais ont changé de projet en constatant la quantité de neige. Du coup il vont juste faire un aller-retour en mode ultraléger jusqu'à l'ibón de Estanés. Tant mieux, je me dis, ils vont me faire la trace. C'est reparti, face au Macizo de Bernera.
La porte d'entrée du barranco de los Castillones...
Muy difícil, les premiers hectomètres... Tachycardie et baisse de tension. Faut juste prendre son temps et s'arrêter souvent.
Qu'il est beau, le barranco de los Castillones. Retour en mode robot-photo.
Barranco de los Castillones, toujours.
Encore des isards. Ils s'échappent vers un névé, puis le remontent en galopant. Tandis que moi je me traîne ! C'est pas juste ! Mais ça commence à aller mieux.
Bozo de Bernera, Macizo de Bernera.
Une cabane. A la forme étrange, d'inspiration himalayenne.
La caseta de les Forestales. Construite comme refuge pour les randonneurs et les alpinistes. A l'intérieur c'est juste un cube de béton (avec une antichambre) : pas de mobilier.
Long arrêt déjeuner, je repars, plus que quelques mètres de déniv' avant d'arriver au circo de Bernera. Mes deux espagnols me reviennent par le haut. Ils turbinent encore mieux que des isards. OK, ils me disent. Beaucoup de neige mais pas de pentes raides, pas d'inquiétude, je passerai.
Et m'y voilà. Je contourne le névé par la gauche. Le torrent est partiellement caché, il faut éviter d'écrouler un pont de neige. A l'est du circo de Bernera, le puerto de Bernera, col qui va me permettre de faire ma traversée. Le Bozo de Bernera et au fond le pico de Olibón.
Tags : castillones, bernera
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