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Le vallon Combal et son lac : l'eau est bloquée par l’impressionnante moraine du glacier du Miage.

A ce niveau, le TMB remonte en balcon au sud-est. Je suis mon concept, reste en fond de vallée puis monte péniblement la moraine pour rejoindre le lac du Miage.

Quelques années plus tôt :

Le lac du Miage est/était une fameuse attraction touristique dans le val Veni. J'ai souvenir - premières illustrations du réchauffement climatique dans les médias - d'un reportage télé montrant un gros bloc de glace s'écroulant dans le lac, emportant et blessant quelques touristes. Ben ça n'arrivera plus...

Je vais voir un peu plus loin, rejoins la glace vive.

Le projet initial consistait à remonter la moraine du glacier du Miage le plus loin possible en direction du refuge Gonello. J'aurais pu aussi traverser et continuer la descente en rive gauche. Mais l'orage est sur le Mont Blanc, pas une bonne idée d'être au milieu quand il s'attaquera au glacier du Miage...

Je retourne vers le lac du Miage sous les premières pluies, qui ne durent pas.

Déjeuner, puis je  rejoins la buvette de Combal. Surprise, un petit troupeau de bouquetins en liberté, à proximité immédiate des touristes et de leurs chiens en laisse ! Apparemment, la maman est apprivoisée, même domestiquée - elle a une étiquette à l'oreille ; le reste de la troupe est probablement constitué de ses enfants.

Depuis la vieille moraine, le haut du Val Veni et le col de la Seigne.

Une aquarelle de 1849, par Henri Hogard :

Pour l'instant, la météo a installé une paix armée sur le Val Veni. Les grains sont sur le Mont Blanc et le Monte Berio Blanc.

Je dévale la route (piétonnisée) et commence à me préoccuper de mon bivouac, en principe interdit côté italien hors campings. Pas de consensus clair sur la tolérance des carabinieri sur le net. Petite incursion sur le chemin qui part vers le Jardin du Miage, mais c'est tellement pierreux que je pense pas pouvoir installer ma tente. Je me contente d'un coup d’œil au glacier de Fréney, lui aussi en fort repli.

Et retour vers la route.

Un peu plus bas, alors que la pluie est de retour, je traverse la Doire et continue en rive gauche, escomptant au pire m'installer au camping de Peuterey. Et puis je m'avise que je pourrai m'installer discrètement dans la jeune forêt de mélèze, entre le chemin et la Doire. L'orage me tombe dessus. J'attends stoïquement que la pluie et l'heure passent, et monte ma tente.

Itinéraire du jour (GPS : 19,3 km, + 960 m, - 1300 m) :

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