• (Jour précédent)

    Le chapelet d'orages a laissé derrière lui une belle nappe de brouillard. Je rejoins, comme m'a montré mon VTTiste de la veille, le chemin des Grands Crêts qui va me mener jusqu'au St Eynard. J'y vois... que dalle.

    Les crêtes de St Eynard

    Ambiance ! Mais moyen au niveau photogénique. Là-bas, c'est l'Mont-Blin...

    Les crêtes de St Eynard

    A noter, un ou deux coins plats et dégagés de végétation où il serait sympa d'installer le bivouac à deux pas du vide. Au Pas de la Branche, un panneau de danger dissuade les randonneurs de toute velléité de descendre direct dans le Grésivaudan. J'ai regardé depuis sur Internet, photos et commentaires font effectivement frémir. A éviter à la descente, et à monter encordé !

    Ben moi je continue sur la crête.

    Les crêtes de St Eynard

    Côté Sappey, j'entrevois dans les arbres quelques constructions d'acier, auxquelles je vais jeter un œil. Vestige d'un ancien téléski ?

    Les crêtes de St Eynard

    En fait, il semble que le téléski du Grand Sommard, qui date de 1970, est encore en activité les hivers bien enneigés.

    Plus loin, le chemin de crête rejoint le GR9 puis le Fort du Saint-Eynard.

    Les crêtes de St Eynard

    Avant de descendre vers le col de Vence, je traverse le fort jusqu'au bout de la crête. Les nuages commencent à se désagréger.

    Les crêtes de St Eynard

    Après le col de Vence, le GR remonte lentement vers le Mont Jolla. Moi aussi, je monte lentement, mon bus n'est qu'à 21 heures, j'ai tout mon temps. Une cupidone.

    Les crêtes de St Eynard

    Les crêtes de St Eynard

    Visibilité revenue. Je longe l'agglomération grenobloise : la boucle de l'Isère et l'Ile Verte.

    Les crêtes de St Eynard

    A la Bastille - où je n'étais jamais monter lors de mes séjours à Grenoble - gros arrêt passé à bouquiner et à observer les citadins qui baguenaudent et qui dragouillent à demi-masqués.

    Les crêtes de St Eynard

    La fin de ma traversée, on ne fait pas plus pittoresque ! passe par les tunnels et les escaliers qui dévalent les pentes de la Bastille jusqu'à l'Isère.

    Les crêtes de St Eynard

    Redescendu en basse altitude, me voilà dans la fournaise grenobloise. Les côtes de la Bastille sont balayées par un genre de sirocco. Les cigales s'en donnent à cœur joie. J'avais oublié comme elles peuvent être bruyantes !

    Les crêtes de St Eynard

    La gare routière est juste de l'autre côté de l'Isère. Aujourd'hui : 18,9 km, +997 m, -2256 m.

    Les crêtes de St Eynard

    (Début du trek)  (Jour précédent)

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