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Haute vallée du Cruzzini 2
A partir de Guarchetta, on est au-dessus de la forêt, et le paysage s'ouvre.
Au torrent de Cadetta, grosse pause et grosse toilette au soleil...
Montée raide jusqu'à la Bocca Castellucio.
Dites-moi que c'est la Pointe Migliarello, qui se découpe au-dessus du ravin de Coracchia ?
Traversée du Cruzzini - passage en rive gauche.
Après une nouvelle pente ardue, les balises orange du mare a mare repartent à l'horizontal dans un bois de bouleaux et de hêtres.
Je commence à m'y faire, à développer une sorte d'intuition qui me permet de tracer la route, de deviner les changements de direction sans me perdre. Parce qu'en fait de chemin, il n'y en a quasiment pas.
Encore une grosse pause avant d'attaquer le dernier kilomètre avant le col, une bavante d'une pente de près de 50%. Retour en rive droite du Cruzzini.
A partir de là, le Cruzzini se scinde en trois ruisseaux. Le plus gros dévale de l'impressionnant ravin de Forcalelli.
Et je débouche enfin à la Bocca d'Oreccia.
A l'est, ça redescend vers Vivario. Je suis revenu sur le GR20.
Je prends l'arête sud, qui va me conduire rapidement au refuge de l'Onda, sous le Monte d'Oro.
Le refuge de l'Onda, bien entendu, est tout aussi vide que celui de Manganu. Malpropre, gros foutoir à l'intérieur, pas le coup de cœur ! Il est vrai qu'il a certainement souffert de la période non gardée.
Dans la soirée, le brouillard tombe sur le refuge de l'Onda.
Étonnant brouillard lumineux, surgi juste au coucher du soleil. Dîner, lecture. Je cache bien mes restes de nourriture, car j'ai au moins une compagne ce soir : une souris.
Tags : Onda, Cruzzini
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