-
Le Buet suite
Pas question de stopper, il faut profiter de cet automatisme, de cette pensée bloquée, de ces mouvements répétés à la limite de la conscience. Enfin je rejoins l'arête, la pente s’adoucit et j'en profite pour shooter l'Aiguille Verte.
Il n'y a plus qu'à rejoindre le sommet du dôme. Le Buet, 3098 m.
Vers le nord, le succession des crêtes vers la Suisse. Au fond à droite, les massifs au-dessus de la vallée du Rhône. Je n'ai jamais bien su les identifier.
A l'est, c'est comme passer en revue toute une littérature de montagne, Frison-Roche, Terray, Bonatti... Panorama complet (on ne fait pas mieux...) de toute la chaîne du Mont-Blanc, du glacier du Tour jusqu'à Bionnassay. Clique !
Un peu de détails : Aiguille du Midi, Mont-Blanc du Tacul, Mont-Maudit, Mont-Blanc, Dôme du Goûter, Aiguille du Goûter.
Gros plan sur l'arête de Rochefort, entre Grandes Jorasses et Dent du Géant.
L'Aiguille Verte et les Drus.
Au nord de l'Aiguille Verte, le bassin du glacier d'Argentière (le plus beau de la vallée de Chamonix !)
Au sud-ouest , toujours les Fiz. Plus loin, les sommets de Vanoise se perdent dans la brume de beau temps.
Déjeuner, et on redescend par le même chemin. Trop fatigués pour faire la traversée par les crêtes. Ce serait pourtant une belle balade, mais il faudrait encore beaucoup d'énergie pour cheminer en hors-piste dans la vallée de Tré-les-Eaux. Quant à moi, je suis lessivé.
En descendant, je prends cette photo du glacier du Tour, encore un témoin du réchauffement climatique. Sa langue glaciaire s'est "définitivement" effondrée en 1949.
Sous le col de Salenton, nous avons l'heureuse surprise de croiser une famille de bouquetins peu farouches. Deux petits cabris.
Et des étagnes vraiment peinardes.
Je crois qu'on aura mis un peu moins de 9 heures. Bien entendu, il est possible de monter en deux temps, avec une nuit au refuge de la Pierre à Bérard.
-
Commentaires