• Sega - Manganu 2

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    Séga - Manganu

    La haute vallée du Tavignano a des couleurs automnales. A vrai dire, rien d'étonnant : à cette altitude la neige a disparu il n'y a pas si longtemps ; le printemps arrive tout juste.

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    La ligne de crête entre Tavignano et Restonica. Cima San Gavino ?

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    Le Géant Terrassé...

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    Déjeuner au soleil. Je sors même les Vuarnet !

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    Traversée du Tavignano. Je m'attendais à un gué, mais il y a maintenant une passerelle. Trop facile !

    Séga - Manganu

    Et une demi-heure plus tard j'émerge au dessus du Pianu di Campotile. Un caprice géologique fait que le Tavignano évite le Pianu, petit plateau marécageux perché quelques mètres sous la Bocca d'Acqua Ciarnente.

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    La bergerie de Vaccaghia. Personne apparemment. En principe je bifurque à droite vers le Nino.

    Séga - Manganu

    Sauf qu'en quelques courtes minutes, la température a chuté de quasi dix degrés, et qu'il se met à pleuvoir. Non. Qu'il se met à neiger.

    Séga - Manganu

    Le Pianu di Campotile a blanchi d'un coup. Moi, je suis transi, piégé en tee-shirt sous ma pèlerine. Du coup je prends à gauche, remontant presque en courant le chemin vers Manganu, sous la neige qui s'épaissit. Distingues-tu le refuge dans le brouillard ?

    Séga - Manganu

    Je ne me plains pas : c'est exactement l'ambiance que j'espérais ! N’empêche que l'arrivée à Manganu est la bienvenue.

    Séga - Manganu

    Encore personne au refuge. Un sac de couchage traîne sur un bas-flanc. Ça laisse supposer que quelqu'un me rejoindra avant le soir.

    Peu à peu, la neige se calme, le temps redevient un peu plus lumineux. Je fais le tour du site, inspecte les autres bâtiments - tous fermés.

    Séga - Manganu

    Le refuge de Manganu est accueillant, mais froid. Brrr. Je peine à me réchauffer. Un poêle et un tas de bûches ne demandent qu'à servir, mais je n'ai rien pour allumer le feu. J'enflamme quelques copies de cartes inutiles, mais c'est bien insuffisant pour amorcer le foyer. Tentative en sacrifiant une bougie. Petit à petit, une bûche se met à brûler puis s'éteint sans créer suffisamment de braises.

    Après dîner - pas de visiteur ; décidément j'aurai passer la journée sans voir personne - la température tombe encore. J'empile toutes les couches possibles, les gants, le bonnet etc.

    Même dans le duvet il fait froid. Je repense à ma belle rencontre d'hier soir. C'est maintenant qu'il me faudrait une salamandre de feu ! Je pense aussi à une amie, adepte des expériences les plus ésotériques. Je cherche un pont entre ses croyances et mes conceptions plus... raisonnables. J'invoque Newton, grand scientifique s'il en est et pourtant alchimiste, adepte de l'occultisme. Au vrai, quoi de plus étrange, dans le contexte de l'époque mais même aussi aujourd'hui, que cette force quasi magique qui nous attire l'un vers l'autre. F = G x ma.mb/d2. Certes...

    Et puis je m'endors.

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