• (Début de l'article)

    J8 - Fimmvorðuháls (suite)

    Et cette fumée, ça présage quelque chose de balaise.

    J8 - Fimmvorðuháls

    Mon Dieu…

    J8 - Fimmvorðuháls

    Cette Skógá est une merveille... Encore un peu plus bas elle s'enfonce en un profond et étroit canyon, qu'elle a créé après la dernière glaciation, au fur et à mesure de la surrection de l'île, allégée par la fonte des glaces.

    J8 - Fimmvorðuháls (suite)

    Le littoral n'est plus très loin.

    J8 - Fimmvorðuháls (suite)

    J8 - Fimmvorðuháls (suite)

    J8 - Fimmvorðuháls (suite)

    De la vingtaine de cascades de la Skógá, je crois que celle-là est ma préférée - on n'en voit même pas la base :

    J8 - Fimmvorðuháls

    Le brouillard puis une bruine sans vent s’installent. Un temps comme je n'en ai jamais connu en Islande. Peut-être parce que je n'ai jamais traîné sur la côte.

    J8 - Fimmvorðuháls (suite)

    Encore quelques kilomètres.

    J8 - Fimmvorðuháls

    A l'approche de la plaine, on croise de plus en plus de touristes, à moitié noyés sous leurs vêtements de pluie. Tel cette troupe de jeunes qui me demandent si le chemin mène bien au volcan. Ben oui, mais faut compter dix heures aller-retour. Ça calme...

    Balise 10.

    Balise 2. Et l’arrivée au-dessus du site touristique, qui, même dans ce temps exécrable, draine la Route Circulaire.

    J8 - Fimmvorðuháls

    Un dernier saut...

    La Mère des Cascades ! 62 m de haut, 25 m de large. Skógafoss !

    J8 - Fimmvorðuháls

    (Début de la journée)  (Clap de fin)


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    Cet article en guise de conclusion à mon triptyque dans les Hautes Terres du Sud... (2009 ne compte guère.)

    Pour cette dernière nuit, l'Islande m'a infligé un temps breton... Déjà hier, j'ai passé la fin de journée sur un banc plus ou moins abrité du crachin, à attendre qu'il daigne s'arrêter au moins le temps de monter la tente. Les touristes de la Ring Road se succédaient par vagues, étonnamment bien organisés, surgissant de leur japonaise de location, avec pantalon déperlant et cape de pluie, filaient photographier Skógafoss, puis filaient tout court on ne sait où.

    Je me suis résigné à installer ma tente entre deux flaques sous cette bruine continue. Ce matin, record d'humidité. Hygrométrie 150% c'est possible ? Mes chaussures n'ont pas séchées. Je suis condamné à garder les pieds mouillés pour les trente-six heures à venir.

    Photo de Skógafoss en attendant le bus.

    Clap de fin

    C'est la route du retour et je gamberge pas mal, me demandant si c'est mon dernier voyage en Islande...

    Arrêt du bus à la cascade de Seljalandsfoss.

    Clap de fin

    Arrêt trop court pour en faire le tour - car on peut passer derrière, pour de jolis clichés - voir le Net !

    Mon dernier voyage en Islande peut-être pas. Mais il y a tant à voir dans le monde... Certes, il faut les moyens et le temps pour aller jusqu’en Nouvelle-Zélande, jusqu'à la Cordillère des Landes ou le Kamchatka. Et tant de sites interdits aujourd'hui : le Hoggar, la Nouvelle-Zemble. Je fais une fixette sur cette péninsule au nord de la Russie, la VRAIE plus grande calotte glaciaire d'Europe, remplie de sites nucléaires soviétiques abandonnés...

    Il reste de quoi faire... Même à proximité. La Laponie, les Lofoten, le Hardangervidda, etc.

    Mais cette concentration de merveilles géologiques, le sentiment d'engagement et d'aventure... Où peut-on trouver tout ça en trois heures d'avion ?

    L'Islande encore...? Mais plus loin de Fjallabak. Ou en famille, ou avec des amis, ou en mode road-trip. On verra.

    Reykjavík. Le temps de quelques courses, des cadeaux familiaux. Et pour moi un T-shirt, avec le fameux slogan : "If you don't like the weather, just wait five minutes...". Dommage, ils n'ont pas pousser l'humour jusqu'à imprimer la suite au dos. "It will be worst."

    Clap de fin

    Toute la soirée à traîner dans l'aéroport de Keflavik, avec La montagne magique pour passer le temps.

    La vie, jeune homme, est une femme étendue, avec des seins rapprochés et gonflés, avec un grand ventre lisse et mou entre les hanches saillantes, avec des bras minces, des cuisses rebondies et des yeux mi-clos, qui dans sa provocation magnifique et moqueuse exige notre ferveur la plus haute, toute la tension de notre plaisir de mâle qui lui tient tête ou qui est fichu. La défaite du sentiment devant la vie, c'est l'insuffisance pour laquelle il n'y a pas de grâce, pas de pitié et pas de dignité, mais qui est impitoyablement et sardoniquement maudite, réglée, jeune homme, et vomie...

    Voilà pourquoi il faut ÊTRE.

    (Et non pas "voilà comment il faut être" : je n'ai pas de leçon à donner.)

    Le lever de soleil rosissant le sommet de la montagne.

    La flèche bleu électrique du martin pêcheur, dans la brume matinale sur le lac.

    Le parfum de la nigritelle dans la rosée.

    (Et bien sûr, il n'y a pas que la nature...)

    Renard pointant son nez circonspect au bord du terrier. («Apprivoise-moi.»)

    Clap de fin

    Remplis ta besace d'émerveillements.

    La clé - si tu la cherches encore - s'appelle tout simplement  PASSION.

    (Début du trek)

    (2012 - Fjallabak)  (2014 - Langisjór)

    (Sommaire des treks)

     


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  • (début de l'article)

    Fort-La-Latte dépassé, c'est la belle anse des Sévignés, et déjà le phare de Fréhel en arrière-plan.

    Cap Fréhel

     Encore le Fort-La-Latte...

    Cap Fréhel

    Cap Fréhel (suite)

    Et encore l'anse de Sévigné. Il y a un couple de baigneurs - pas frileux ! La grande plage pour eux tout seuls !

    Cap Fréhel

    Après la pointe de Château Renard, on arrive à la réserve ornithologique... vide. C'est ce rocher, site de ponte des pingouins (guillemots de Troïl et pingouins Torda), qui traîne dans mes souvenirs d'enfance. Il faudra y revenir à la bonne saison !

    Cap Fréhel

    Tout au bout du cap Fréhel, les roches prennent une couleur mauve, dans le genre de Plougastel.

    Cap Fréhel

     Et le chemin bascule au sud.

    Cap Fréhel

    La mer monte. Les courants de marée sont impressionnants.

    Cap Fréhel

    De ce côté-ci du cap, les paysages prennent un caractère un peu différent ; les roches moins dures laissent plus de place à la fantaisie engendrée par l'érosion.

    Cap Fréhel

    Cap Fréhel

    Peu à peu, le soleil descend.

    Cap Fréhel (suite)

    Sur les plages des Grèves aussi, quelques personnes se baignent et profitent des vagues. Au moins sont-elles en combinaison de surf !

    Cap Fréhel

    Cap Fréhel

    Cap Fréhel

    Et retour à l'anse du Croc. Photo à comparer à la première de l'article...

    Cap Fréhel

     20 km, 500 m de déniv'.

    Cap Fréhel (suite)

    (Sommaire Bretagne)  (Sommaire des treks)


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