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Par lartisan le 26 Juillet 2021 à 09:47
Encore un classique morbihannais : la remontée du Ruisseau du pont de Lohac jusqu'au moulin de Pomper. Agrémenté d'une visite à l'île Irus. Départ de Pen er Men, sur Arradon.
Je suis parti en gros une demi-heure avant la marée haute (d'Arradon), par coefficient 92.
Le dilemme est qu'il me faut de la marée montante pour pénétrer l'anse qui mène à Pomper, mais que du coup, j'ai le courant contre moi dans un premier temps tandis que je me rapproche d'Irus. Je n'en fais pas le tour : je soupçonne que le courant serait bien plus fort côté Ile aux Moines. Et puis Irus me protège des vagues d'étrave créées par les bateaux de la Navix (pas d'autre trafic matutinal...).
Je déborde Irus juste pour apercevoir le golfe, entre Ile aux Moines et Larmor-Baden.
Ensuite, traversée pour revenir à la côte à l'ouest.
Je passe la pointe de Porh er Bleye et pénètre dans l'anse.
Au niveau du Moulin du Pont, l'anse se prolonge sur la droite en une mini ria.
Avec un peu, beaucoup, d'imagination, on serait en train de remonter un bras de l'Orénoque. Hum. En tout cas on n'est plus vraiment en mer !
On approche du bout : le Moulin de Pomper.
Sympa, le Moulin de Pomper ! Pour les non-locaux : il est bien sûr accessible par la route : il est en fait au pied de la D316, entre Arradon et Larmor-Baden.
A savoir : le resto à côté fait de très bonnes paëllas (typique plat breton, comme chacun sait). Bon, on rentre.
Retour amazoniaque.
La renverse a eu lieu, le courant est avec moi.
Revoilà Irus.
Et la côte kitch arradonaise qui me ramène tranquillement vers Pen er Men, contre le courant, mais sans trop d'efforts.
Voilà le travail. Un peu plus de 5 km.
Une autre balade en SUP ? C'est ici !
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Par lartisan le 29 Juillet 2020 à 22:46
Courte balade histoire de continuer la collec' des îles du Morbihan. Le fond du golf.
Départ de la pointe au sud de l'étang de Ludré, à l’approche de la marée haute, forcément. Une bonne partie du temps, tout ça s'apparente à une vaste étendue de vase... L'objectif est là-bas, à tout juste 500 m: l'Île aux Oiseaux.
L'Île aux Oiseaux étend devant elle un cordon de sable, sillon de Talbert en miniature, mais immergé à cette heure.
L'île n'usurpe pas son nom : des tas d'oiseaux m'attendent sur sa plage nord : mouettes ou goélands, cormorans et une autre espèce de gros oiseaux que je n'ai pas pu identifiés.
J'en approche lentement à genoux sur ma planche mais les volatiles sont vigilants, commencent à s'envoler alors je redescends au sud. De ce côté-ci de l'Île aux Oiseaux, il n'y a que des mouettes.
Je n'aborde pas : l'Île aux Oiseaux fait l'objet d'un arrêté de biotope - manifestement mérité, il est interdit de s'y poser.
Une petite houle s'est formée, le vent venant du bout de la presqu'île de Rhuys. C'est la classique sensation d’alternance de freinages et d'accélérations avec les vagues qui me dépassent.
Retour vers la rive, en contournant l'île de Troennec à travers les algues.
Et de Troennec, retour à mon point de départ.
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Par lartisan le 22 Juillet 2020 à 22:03
Aujourd'hui une courte balade - en mode biathlon SUP/vélo - mais qui permet de contourner ou visiter quelques îles du sud du Morbihan.
Je mets à l'eau au bout de la route, à la Pointe de l'Ours, après avoir déposé la bicyclette au Logéo.
Jusqu'à Stibiden, la mer est d'huile.
J'ai déjà abordé cette île, il y a deux mois, de bon matin : deux photos prises sur Stibiden lors de cette reconnaissance :
J'avais en tête ce même parcours, et puis - c'était ma première sortie de l'année - l'envie s'était estompée d'un coup, tandis que je baguenaudais sur la plage : le vent qui se lève doucement, de l'eau bien noire, et pas trop de motivation.
Bref, j'avais complété le tour de Stibiden et était rentré direct sur la Pointe de l'Ours.
Mais revenons à la présente balade... Cette fois-ci, je ne flanche pas, me lance dans la traversée vers Govihan, qui fait 700 m ; on a vu pire. Stibiden s'éloigne...
Cette fois-ci aussi l'eau est bien noire, au coucher du soleil et derrière mes verres polarisés. Apparemment, je reste un peu traumatisé par mon difficile retour d'Iluric, l'an dernier. Il faut que je me débarrasse de ce souvenir plombant.
Un avion (je n'en jurerais pas mais on dirait bien un hydravion) me survole et sert de distraction.
Marrant, l’ersatz de parhélie, phénomène en principe créé par des cristaux de glace ; je n'imagine pas que ce soit le cas ici.
Après avoir dépassé la pointe nord de Govihan, je me rapproche de Brannec, mais je décide qu'il est trop tard, que le coucher du soleil est trop proche pour en faire le tour. Je pars au sud. Je vole bien au-dessus des casiers d'huîtres : étal de pleine mer, coefficient 90.
Malgré l'étal, j'ai un léger courant contre moi tandis que je longe la côte ouest de Govihan.
Un coup d’œil vers le soleil qui se couche sur Brannec et, derrière, l’Île aux Moines.
Au bout de Govihan, le port du Logéo en visu.
Encore 700 m pour cette traversée Govihan - Logéo. "Ma préférée" au mouillage.
Voilà. J'abandonne la planche de SUP à côté du bistrot du Logéo - j'ai oublié le sac à dos dans la voiture ! J'enfourche la bicyclette pour un rapide retour à la Pointe de l'Ours avant que l'obscurité s'installe.
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