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Port Saint Nicolas.
Le Port Saint Nicolas est, sur Groix, ce qui ressemble le plus à un aber.
Remontée en haut des falaises, après la traversée du Port Saint Nicolas. Quelques dolmens effondrés.
La Pierre Blanche. Déjeuner frugal, d'un paquet de chips. Sous le vent, à l'abri de l'amer.
En approche de la pointe sud-ouest et du phare de Pen Men.
Pen Men, on retourne vers l'est.
Le sémaphore de Beg Melen.
Passage sous le Fort du Grognon.
Port Melin, petit aber fermé par la réserve d'eau de l'île.
Les rochers de Stanvrec.
Le tour presque bouclé. Ça tombe bien, voilà mon bateau qui arrive.
Port Lay.
Et revoilà Port-Tudy !
Données GPS : 25,5 km, 832 m de déniv. 6 heures 15.
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Une rando réalisée dans des conditions insolites, peu reproductibles, générées par le malencontreux Covid. Il en aura fait des malheurs, et il aura fait capoter - ou au moins retarder - bien des projets. Alors réjouissons-nous d'en avoir pour une fois tirer un bénéfice...
D'aller au Montenvers en hiver - que j'imagine noir de monde, blindé de touristes mulitingues russo-anglo-asiatiques - jamais je n'en avais eu envie. Mais le petit train est fermé...
Point de départ : l'héliport des Bois, traversée de l'Arveyron. Il est bordé d'une sympathique piste de ski de fond, ersatz de glisse pour les fondus de descente, cette année...
Le chemin qui monte dans la sapinaie est bien enneigé - tout de suite je chausse les raquettes. En face, le domaine de ski de la Flégère est désert. Sur les bosses soumises au vent, les quelques centimètres de neige fraîche ont été balayés, révélant la sous-couche jaunie par les sables du désert, quelques jours auparavant.
J'aurais aimé être ici ce jour-là, randonner dans le brouillard rouge, mais j'étais en Bretagne, et le Sahara ne nous a pas rendu visite.
Il y a quelques traces anciennes, sur le chemin de la Filia, mais je suis le premier à passer depuis la dernière chute de neige.
Je coupe le chemin des Mottets (quelques traces de ski) et continue vers la buvette de Caillet. La voie ferrée du train du Montenvers passe juste un peu plus haut.
Quelques zigzags, traversée de la voie ferrée - je constate au passage qu'elle n'a pas été déneigée. Quelques zigzags supplémentaires et le sentier part en traversée vers le nord, surplombant le chemin de fer d'une quarantaine de mètres (en déniv).
Les conifères se font rares car la pente, elle, se fait avalancheuse sur quelques hectomètres. Pas de risque d'avalanche, à ce moment, pas assez de neige fraîche. Mais dans la zone soumise au vent, la neige s'est fortement durcie. Les raquettes dans le dévers ne tiennent pas. Au bout de quelques mètres, je me retrouve à genoux, stabilisé par les mains plantées dans la neige. En dessous de moi, une belle piste de luge jusqu'au paravalanche de la voie ferrée. Brr. Rampant plus ou moins, je regagne le bord sud du couloir.
J'aurais pu déchausser, ça passait probablement, mais - en psychologie on appelle ça l'effet tunnel - je focalise sur la voie ferrée en-dessous de moi. Je débaroule dans la neige de sapin en sapin jusqu'aux rails.
Et me décide à remonter en raquettes la confortable piste de neige régulière immaculée que me cède, cette année, le petit train du Montenvers...
Large courbe avant d'arriver au Montenvers, face aux Drus et à la moraine nord de la Mer de Glace.
Shining... L'hôtel du Montenvers abandonné...
The day after... La gare du Montenvers dans la neige vierge...
Pas un chat. Pas un russe pour acheter une boule à neige, pas un anglais pour visiter la grotte de glace, pas un asiatique pour contempler le glacier depuis les terrasses...
Déjeuner vintage face aux Grandes Jorasses : boite de maquereaux et paquet de chips, comme avant - avant que je découvre les lyos.
Récapitulation du panorama, avant de redescendre. De mon côté de la mer, l'Aiguille de la République, sous une croute de neige spectaculaire.
De l'autre côté de la mer, l'Aiguille Verte et les Drus.
Et bien sûr entre les deux, la Mer de Glace. Blanche ! Comme on ne la voit plus...
Je m'attarde encore un peu, ce sont des moments trop rares - seul au Montenvers ! Un voile laiteux s'installe, la lumière devient irréelle, les Drus magiques...
Le froid s'installe, m'arrache à ma contemplation. Je reprends la voie ferrée du Montenvers à la descente.
De retour à la buvette de Caillet.
Au carrefour de la piste des Mottets, je n'ai pas encore envie de rentrer. Bon, je remonte ! Belle décision, récompensée par la rencontre avec un chamois.
Me voilà à la buvette des Rochers des Mottets. Pas de traces remontant vers le Montenvers (probablement trop en dévers pour passer en raquettes). Des traces de ski qui semblent rejoindre la base de la Mer de Glace.
Mince, ça me donne des idées ! Mais il est largement l'heure de redescendre.
(Deux jours après... C'est là !)
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Retour à l'héliport des Bois, deux jours après mon aventure au Montenvers, traversée de l'Arveyron.
L'objectif de départ, sans trop d'ambition, est juste d'atteindre la base de la Mer de Glace. Ensuite, on avisera ! Zen, je prends le temps de tenter quelques photos des stalactites de glace sur le chemin de la Filia.
Il a neigé la veille, je suis le premier à laisser ma trace sur le chemin de la Filia.
Je rejoins la piste des Mottets. Quelques rando-skieurs sont passé avant moi..
L'Aiguille à Bochard.
Encore des glaçons.
Chamonix en contrebas.
En approche des rochers des Mottets, premières vues vers l'Aiguille Verte et les Drus.
Après la buvette des Mottets, toi qui entre ici, abandonne toute espérance. Est-ce le début d'une divine comédie ?
Après les premiers hectomètres, ça commence à descendre dur, la progression en raquettes n'est pas facile, au pire il faudrait déchausser.
Un petit couloir d'avalanche. Elle est déjà descendue, pas de danger, juste à négocier les blocs de neige durcis.
Je suis à peine à 1500 d'altitude mais c'est déjà l'ambiance haute montagne !
Si je ne peux pas monter plus haut, je descendrai jeter un œil aux lacs gelés qu'a laissé la Mer de Glace devant elle en fondant.
Deux traces de skis de rando montent vers le glacier, une sur la droite (photo ci-dessous), l'autre plus à gauche.
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