• (Accès au début de l'article)

    Río Mascún 2

    En bas, le barranco dévoile ses draperies de calcaire.

    Río Mascún 2

    Déjeuner rapide puis je reprends le sentier qui reste en bord du canyon. Au nord, les Tres Sorores - Cylindre du Marboré, Mont Perdu et Soum de Ramond.

    Río Mascún

    Contournement d'une butte avant d'arriver au village d'Otín.

    Río Mascún 2

    Avant Otín, une église en ruine surplombe le plateau...

    Río Mascún

    A l'ouest, le Tozal  de Guara. Ce sera pour plus tard.

    Río Mascún 2

    Descente par la vieille allée qui menait les villageois d'Otín à leur église.

    Río Mascún 2

    Je pourrais partir de suite vers l'ouest - c'est ce que prévoit ma boucle - mais il ne faut pas zaper l'itinéraire en corniche le long du Río Mascún. Ça monte d'abord un peu rudement, je surplombe les ruines d'Otín.

    Río Mascún

    Première corniche - la faja  Mascún. Oui, le chemin passe bien là, au milieu des falaises ; c'est impressionnant mais jamais dangereux, bien moins vertigineux que les sangles de Chartreuse, cet été.

    Río Mascún

    Dans les vires au-dessus de moi se reposent quelques chèvres sauvages, derniers habitants de ces contrées abandonnées. Et en contrebas, c'est plus que jamais un jaillissement de flèches, de piques et de lances de pierre.

    Río Mascún 2

    Río Mascún

    Et toujours les vautours... Oui, là, perché au sommet du clocheton.

    Río Mascún 2

    Río Mascún

    Un arc de triomphe...

    Río Mascún 2

    Je ne sais pas comment arrêter de mitrailler de photos ce canyon de Mascún... Exceptionnellement j'étends le reportage sur trois pages : dur de sélectionner les plus beaux clichés.

    Río Mascún

    Río Mascún 2

    Après quelques méandres, la faja Mascún rejoint le plateau - c'est le point de sortie - mais mon chemin enchaîne avec la faja Raisen, tout aussi spectaculaire...

    Río Mascún 2

    Río Mascún 2

    (Suite de l'article)  (Accès au début d'article)


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  • (Accès au début de l'article)

    Toujours sur la faja Raisen.

    Río Mascún 3

    Cette fois-ci, la vire descend lentement vers le fond du barranco.

    Río Mascún 3

    Río Mascún

    C'est le Saltador de las Lañas...

    Río Mascún 3

    Río Mascún 3

    Pas de cascade, cet automne, au Saltador de las Lañas... Et pas de baignade dans la piscine naturelle à son pied !

    Río Mascún

    Demi-tour, donc, retour sur la faja Raisen.

    Río Mascún 3

    Río Mascún

    Au bout du barranco Raisen, fin de la randonnée vertige, je rejoins le plateau et redescends vers Otín, avec d'abord un arrêt à la fontaine du village.

    Río Mascún

    Otín. Je jette un œil aux maisons en ruines. Il paraît qu'un certain Manolo y tenait encore un bar au début des années 80...

    Río Mascún 3

    Je commence à me préoccuper d'un coin de bivouac. Pas à proximité d'Otín, toujours. De nombreux panneaux y interdisent le camping. Quant à savoir si les gardes forestiers espagnols font la nuance entre camping et bivouac...

    Je prends le chemin vers l'ouest, ce sera toujours ça de moins à faire demain. Je longe une petite vallée à flanc et me dis qu'il doit y avoir moyen d'installer ma tente dans les prairies en dessous de moi. Je pose le sac, fouine un peu, débusque un chevreuil à proximité d'un abri de pierre.

    Río Mascún

    Et finis par me décider pour un coin bien plat et bien moelleux, caché du chemin derrière un vieux mur de pierres sèches. Données GPS du jour : 14,8 km, +1312/-1015 m.

    Río Mascún 3

    En attendant que la nuit tombe, je m'installe pour bouquiner assis contre le muret. Ça fait vingt minutes que je suis là, tranquillou, quand retentissent quelques bons grognements derrière moi. De l'autre côté du mur, trois gros marcassins, qui probablement attendaient tout ce temps que je m'en aille, s'éloignent en râlant. Cinq minutes après, ronflement d'impatience encore plus fort ? C'est la mère, cette fois-ci, qui se taille.

    Río Mascún

    Voilà qu'il commence à faire sombre, je monte la tente.

    Río Mascún

    (Jour suivant)  (Accès au début de trek)


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  • (Jour précédent)

    Le trajet du jour va m'amener de village abandonné en village abandonné, à travers le plateau nord de la Sierra de Guara, et via quelques barrancos plus ou moins asséchés.

    Pueblos despoblados

    L’atmosphère est  un peu floue, laissant supposer un changement de temps. En attendant, les Pyrénées sont toujours visibles, Tres Sorores (à gauche) et Tres Marías.

    Pueblos despoblados

    Premières ruines, un peu à l'écart du chemin, Pardina Billanuba.

    Pueblos despoblados

    Avec les crêtes des Tozals en arrière-plan.

    Pueblos despoblados

    Nouvelles ruines en vue : le village de Nasarre.

    Pueblos despoblados

    L'église a l'air en bon état. On verra tout à l'heure. D'abord je descends au nord le sentier qui mène à la fontaine du village.

    Pueblos despoblados

    C'est plutôt un puits, en fait, bien rénové. Un peu d'eau, au fond, mais ça ne fait pas envie, je n'y remplis pas mes bouteilles, même avec mon filtre !

    Pueblos despoblados

    Et je rejoins Nasarre. L'église a, elle aussi, été rénovée récemment.

    Pueblos despoblados

    L'église de San Andrés est jouxtée d'un petit cimetière, avec même quelques tombes assez récentes, des anciens revenus se reposer sur leurs terres ancestrales...

    Pueblos despoblados

    Le clocher est accessible via une bonne échelle de bois, bien sûr j'y monte.

    Pueblos despoblados

    Pueblos despoblados

    Des autres bâtiments du village de Nasarre, il ne reste que quelques murs.

    Pueblos despoblados

    Après Nasarre, je reprends le chemin qui descend par paliers vers Bara. Aujourd'hui où j'écris ce récit, je me mords les doigts de ne pas avoir bifurquer au sud-ouest, pour rejoindre l'entrée des Gorgas Negras et les chaussées du río Used. J'avais repéré le spot et puis ensuite oublié... Tant pis. Suiveurs, pensez-y ! Il y a là une chouette balade à faire le long ou dans le río Alcanadre, avec de l'eau pas plus haut que les genoux.

    Pueblos despoblados

    Bara, où s'arrête le goudron. Là, il y a de la vie, des agriculteurs, des élevages de chevaux. Une fontaine - fermée (ou à sec)... Je déjeune au bord de l'eau et fais le plein dans le río Alcanadre.

    Pueblos despoblados

    Je reste sur le goudron quelques 500 mètres et le quitte par l'ancien chemin du Facteur (il est maintenant motorisé...).

    Pueblos despoblados

    Le topo annonçait une belle cascade, le Salto de la Tosca, mais le río del Cardito est à sec...

    Pueblos despoblados

    Et la piscine peu engageante :).

    Pueblos despoblados

    Ça monte, ça descend...

    (Suite de l'article)

     


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