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Par lartisan le 8 Juin 2016 à 21:50
(Accès à la 1ère partie de l'article)
Port Kérel, donc, où je prends enfin le temps d'une petite trempette.
Et même d'une longue trempette, car ô surprise, l'eau est très agréable ! (Je te rappelle qu'on est le 8 juin...) Dans cette anse très longue et plate, la période d'étal de marée basse a suffi à chauffer l'eau au-delà des 20°.
Mais le soir approche, il faut penser à se poser. A trouver un coin un peu isolé. En contre-bas du chemin, il y a cette petite plage - Yeyew d'après l'IGN. Une trace peu évidente à trouver, et donc peu passante, permet de descendre. Il y a même une corde pour désescalader les derniers mètres.
Je pose mon sac dans un coin que je suppose peu visible du haut, tandis que le yacht qui s'était ancré dans la baie met les voiles.
La marée remonte, s'approche peu à peu de l'emplacement choisi... le dépasse. Bah, je déplace un peu mon projet. Une zone épaisse de graviers ronds va me servir de matelas : je l’aplanis sans difficulté sur 2 mètres carrés, y installe la couverture de survie en sous-couche puis mon matelas autogonflant.
Nuit sans anicroche, bercé par le ressac. Pas d'insectes, pas de puces de mer... Impec !
Matin du 9 juin : légère brume.
A l'arrière de cette arche, on aperçoit la Pointe de St Marc.
Il y a encore quelques rares plages en contre-bas - d'accès compliqué, mais dans l'ensemble, c'est parti pour de nombreux kilomètres de côtes déchiquetées.
Les corbeaux croassent au-dessus de cette étonnante pointe à l'ouest de Saint-Marc.
Une vue de la Pointe de Pouldon, depuis celle de Saint Marc.
Mais avant la Pointe, le Port de Pouldon.
Ensuite, il n'y a plus de plages du tout. C'est le coin le moins fréquenté, le plus austère de tout le tour de l'île.
L'île de Bourhic (je crois).
Le Pilor.
Depuis longtemps, on chemine sur les falaises. Enfin un accès à la mer. Pas de soleil et marée moyenne, pas de bain. Déjeuner.
On t'y met un ti peu de rose, avant de basculer vers le nord, à la Pointe du Skeul ?
Derniers kilomètres pour rejoindre Port-Maria.
Port-Maria que voilà. La brume s'est levée, la température grimpe à toute vitesse et c'est le cagnard du plein midi.
Mais j'ai bien avancé, je vais pouvoir chopper le bus - puis le bateau du début d'ap. Voilà l'église de Locmaria. Ce dernier épisode se sera prolongé sur 27 km.
Tour fini. J'y aurai mis 2 ans et demi, d'octobre 2013 à juin 2016. A refaire en kayak de mer !
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Par lartisan le 1 Novembre 2015 à 22:24
Pour un 1er novembre, vu le temps, j'aurais pu apporter le maillot de bain et la bouée canard...
Ma petite boucle part de l'anse de Sordan, où traînent quelques bateaux abandonnés, ... coquillages et crustacés.
Pendant l'été, la végétation a pris du poil de la bête et nous offre maintenant une ruska digne du pays lapon.
Après ce petit coup d'œil à l'écluse de Baraval (la n° 125) où j'avais fait ma première expérience au drone, je rejoins le fond de la vallée.
Ces derniers mois ont été plutôt secs, la vase s'est craquelée en polyèdres de dessiccation, mais il a suffi d'un peu de pluie ces derniers jours pour que ça reprenne une consistance un peu visqueuse et surtout très glissante. Il faut marcher avec précaution pour ne pas se vautrer.
L'écluse du Pouldu (n°124) est une des attractions de l'assec, avec la ferme de l'éclusier, ses bâtiments annexes et les maisons Jouan.
C'est là qu'on peut traverser, sans même se mouiller les pieds. A ce rythme, le barrage, qui vient d'être refermé, n'est pas prêt de se remplir... Mais le Blavet en crue, ça arrive aussi ! Il suffirait de 2-3 mois de bonne pluie bretonne.
Après l'écluse 124, rive gauche, on est sur l'ancien chemin de halage du canal de Nantes à Brest. Quelques murs de soutènement et une trace qui monte le flanc de la vallée m'intriguent. Elle rejoint une grotte, une ancienne carrière d'ardoise.
Ça me permet de prendre un peu de hauteur pour shooter derrière moi.
Un peu plus loin, l'air un peu déprimé des pontons à Beau Rivage...
Au niveau de l'écluse de Kergoff (la 123), quelques colverts. Un peu loin pour mon zoom, mais j'aime bien l'effet géométrique du grossissement.
La borne 230. (C'est apparemment la distance depuis Nantes par le canal).
Un bateau échoué, qui attend la marée...
A la maison de l'éclusier du Bois de Caurel (122), on voit bien la vase - 30 cm au moment de la vidange, avant qu'elle ne se soit tassée.
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Par lartisan le 1 Novembre 2015 à 22:23
Ecluse 121 - Castel-Finans. La dernière avant le barrage.
L'autre attraction de la balade, l'épave à la confluence avec Landroannec.
En temps normal, ç'aurait été 4 km pour contourner Landroannec. Un cycliste en arrive, je lui demande si ça vaut le coup. Il me dit que bof, que c'est très vaseux et glissant. Bon, je continue vers le barrage...
Le voila, le barrage de Guerlédan.
A la base de loisir, je monte rejoindre le GR qui fait le tour du lac. Réflexion d'une vieille dame, glanée au passage : "Y a 30 ans c'était mieux, c'était lunaire. J'étais venue juste après la vidange. Là, c'est juste une vallée avec des arbres morts".
Pas faux.
Après le barrage et les installations électriques, je longe le Blavet, qu'il faudra bien que je traverse. D'abord pique-nique !
Le retour par les berges en rive droite, avec d'abord une petite source en forme de mini-chapelle...
Puis le passage à la chapelle Sainte-Tréphine
Depuis la chapelle, magnifique vue sur l'aval, le pont où j'ai traversé le Blavet.
Et je reprends la route de Sordan par le chemin des berges. A refaire une fois le lac rempli, pour essayer de retrouver les mêmes cadrages.
Bois de Caurel (122).
Pouldu (124).
Et Sordan...
A refaire dans 30 ans ?
Non ! Retour dès 2016 pour une petit comparaison avec le lac plein : ici !
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